Septembre 2021, la pandémie n'en finit plus de sévir...

Il nous faut trouver une destination sans trop de restrictions sanitaires… 

Après maintes réflexions, notre choix se porte sur les îles Baléares. C’est Majorque qui retient notre attention.

10 septembre

En une demi-journée, le road trip de dix jours est « bouclé » et les réservations (vol, location de voiture et hôtel) faites pour le... surlendemain !

22h50. Palma de Majorque. Après avoir récupéré nos bagages, nous nous hâtons vers le comptoir Wiber, notre loueur de voiture… Pas de Wiber en vue… Mais qu’est-ce donc que cette embrouille ? Après renseignement pris auprès des loueurs Sixt, il s’avère que Wiber n’est pas présent à l’aéroport. Il nous faut trouver le shuttle, autrement dit, le bus qui nous conduira jusqu’à l’agence de location.

Et puis « l’autre » de Sixt qui commence à baragouiner en english ! Rien de plus agaçant que d’être français dans un pays hispanophone et de s’entendre parler anglais…

« Somos frances, hablamos un poco espagnol et HABLAS ESPAÑOL POR FAVOOOOOOR… »

« À la izquierda, à la deracha, todo recto… afuera, adentro… ». C'est pas compliqué quand même ! Non ?

Les premiers pas en terre inconnue sont toujours un peu délicats mais avec une dose de persévérance et une autre de débrouillardise, on devrait arriver à s’en sortir.

C’est donc transpirants et impatients que nous parvenons à ce qui pourrait être l’arrêt du shuttle.

Aucune indication. Rien pour nous rassurer. Une « chauffeuse » de taxi nous vient en aide et propose d’appeler le loueur…  Plutôt sympa car l’heure tourne et on doit être absolument à notre hôtel avant minuit. Passé cette heure, les portes seront fermées et nous… on devra se contenter de dormir dans notre carrosse…

23h00. Ah, le voilà notre shuttle Wiber. Un minibus pour nous seuls… et c’est reparti à toute « berzingue » vers Palma… Décidément, aujourd’hui, on est conduit que par des Fangio ! Il zigzague entre les voitures sur la voie rapide… même pas peur…

On prend possession de notre citrouille…. Et oh ! Stupéfaction ! On a du se tromper en cliquant sur le modèle souhaité… Elle est minus de chez minus… notre Toyota Aygo… Il va falloir « quicher » pour mettre nos deux gros sacs… et à force de quichage… tout finit par rentrer…

Allez go, il ne faut pas traîner si on ne veut pas dormir dans notre carrosse ! 

Direction le centre ville de Palma et l’un de ses innombrables parkings souterrains. 

C’est satisfaits que nous quittons notre mini Toy pour rejoindre l'hostal Pons. 

10' de marche et nous voici dans le patio d’une très jolie maison de maître. Les chambres sont spacieuses et les meubles typiques, tout comme la décoration des petites pièces qui composent l’hôtel… On pressent une très bonne nuit…

13 septembre - 07h30

C’est quoi ce bordel, oups, juste sous nos fenêtres… Des dizaines de gamins sont agglutinés dans la ruelle… ça crie, ça braille, ça rigole… Bref… On aurait souhaité un réveil un peu plus glamour… Et c’est loupé pour aujourd’hui ! 

On attaque par un petit déjeuner assez léger dans l’un des innombrables troquets de la « capitale » des Baléares.

Nous passons une bonne partie de la journée à déambuler dans les ruelles très animées et à visiter le mercado, haut en couleur. Impossible de ne pas déguster les fruits de saisons…

La première impression sur cette grande ville de plus de 400 000 âmes est plutôt positive… La propreté des rues et la gentillesse des habitants ne sont pas pour nous déplaire.

La pépite de Palma est sans aucun doute sa cathédrale. Majestueuse et imposante, elle domine la baie de Palma et fait face au palais de l’Almudaina.

Avant de rejoindre notre prochaine étape à l’ouest de l’ile, nous faisons une halte dans le charmant village de Valdemossa au cœur de la sierra Tramontana. Rien à y faire sinon prendre le temps de flâner dans ses jolies petites ruelles, bordées de plantes vertes et de maison en pierres parfaitement entretenues.

La halte de ce soir se fait dans le chouette petit village de Port de Soller, situé dans une très jolie baie en fer à cheval.

Nous avons réservé à l’hôtel Sol Port Soller.

La promenade qui borde le port et les plages est vraiment très agréable.

La ruelle principale est ornée de parapluies multicolores qui donne un air de fête à ce charmant village. La place principale où trône l’église Saint-Barthélémy est bondée de touristes de toutes nationalités.

A quelques kilomètres de Soller, dans un paysage de montagne planté d’oliviers et d’orangers, on se doit de faire deux petites haltes dans deux des plus beaux villages de l’île. On est très loin de l’image que l’on se fait de Majorque, de ses plages paradisiaques et de ses grands hôtels.

Biniaraix et Fornalutz contrastent avec leurs ruelles pavées, sinueuses et escarpées  bordées de maison en pierre. Ici tout n’est que quiétude et sérénité !

Plus au nord, on emprunte une route qui telle un serpent se glisse entre les « collines » de la Sierra Tramontana. Cette route en lacets nous conduit au terme d’une descente vertigineuse à Cala Tuent puis à Sa Calabra. Les paysages sont très beaux, sauvages. Bref, comme on les aime. C’est dans ces endroits-là que la montagne rencontre les eaux bleu turquoise de la Méditerranée.

Waouh ! L’hôtel de Ouf !

Et la chambre… C’est au moins la « suite Alain Delon » !

Et que dire de la piscine...

Et en plus, il y a même un SPA avec Jacuzzi, sauna...

Du 15 au 18 septembre. Alcudia et sa région

La presqu’île de Formentor située au nord-est de Majorque est une visite incontournable. 

C’est à bord de notre Aygo que nous nous commençons notre excursion entre terre, ciel et mer.

Nous nous élançons sur l'unique route de la péninsule de 12 km de long et 3 km de large. Le trajet nous réserve de très belles surprises. Une première halte au mirador Es Colomer nous permet d’admirer le panorama le plus beau de la péninsule. En suivant un sentier d’escaliers taillés dans la roche,  nous surplombons la mer et nous découvrons les superbes paysages de la Sierra Tramontana. Le spectacle  de la nature préservée et sauvage est impressionnant.

Nous nous glissons au cœur de la Sierra. Mais très rapidement une barrière nous empêche de continuer. Un service de bus assure le transport des touristes de 10h00 à 19h00… Nous n’avons d’autre choix que d’emprunter ce moyen de transport qui, en une vingtaine de minutes, nous emmène au phare de Formentor, terminus de la route. C’est en compagnie des habitantes de la Sierra Tramontana, les chèvres, que nous admirons le magnifique panorama qui s’offre à nos yeux. 

A quelques kilomètres de notre lieu de villégiature, nous nous perdons sur des routes qui longent la Méditerranée.

Depuis notre arrivée, nous n’avons pas mis encore un orteil dans l’eau de mer. Aujourd’hui, Platja del Coll Baix va nous permettre de prendre notre premier bain.

Un sentier facile et bien balisé serpente dans une forêt de pins.

Très rapidement on aperçoit la plage et les eaux bleu turquoise de la crique.

Une petite 1/2 heure plus tard, nous atteignons les falaises. 200 mètres de passages pour le moins périlleux et nous voici sur une plage de tout petits galets noirs. Incontestablement, ce petit coin de paradis se mérite !

Les habitantes de la Sierra se baladent parmi les touristes à la recherche d’un morceau de gâteau et n’hésitent pas à enfouir leur tête dans le sac à dos des baigneurs.  Les coquines ! 

Alcudia, fière de ses 20 000 habitants, est située au nord est de l’île de Majorque. Cette ville à la fois historique et balnéaire regorge d’atouts et mérite que l’on s’y attarde.

Alcudia possède un charme certain. Deux portes anciennes parfaitement entretenues permettent de rentrer dans la vieille ville. Elles sont reliées par de superbes murailles très bien restaurées sur lesquelles on peut grimper pour prendre de la hauteur!  

En continuant notre balade au travers des ruelles, on ne peut qu’apprécier les édifices religieux et les ouvertures des belles demeures médiévales. 

La vieille ville regorge de placettes fort sympathique et de jolies boutiques. Le tout dans une ambiance sereine et bon enfant ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Mais Alcudia c’est aussi son port, ses plages de sable blanc et son eau bleu turquoise ! 

Du 18 au 22 septembre. Portocolom et les calas, toutes plus belles les unes que les autres…

C’est avec un peu de regret que nous quittons l’hôtel JS Alcadi Mar en fin de matinée direction Portocolom, un village de 4000 âmes situé à environ 65 km.

C’est le JS Portocolom suite qui nous hébergera pour les 4 nuits à venir.

Au programme découverte de la côte sud-est de Majorque et des plus belles « calas ».

Portocolom doit son nom au fait que ses habitants  défendent l’idée que Christophe Colomb est originaire de ce village de Majorque.

Situé au fond d’une magnifique baie, le petit port est réputé pour être le plus beau port naturel de l’île.

Les petites maisons aux volets et aux façades de couleurs font la grande particularité de ce village !

La baie est fermée à l'Est par la Punta de Raconas où siège depuis 1863, le phare de Portocolom aux larges bandes bleues et blanches.

La vue depuis la Sa Cova Foradada est juste sublime.

L’autre richesse de Portocolom et de ses environs : les criques aux eaux cristallines, plus ou moins sauvages et plus ou moins difficile d’accès…

La cala Estreta

Le soleil n’est pas au RDV  mais cela ne nous empêche pas de profiter de la côte.

La cala Estreta est accessible uniquement en 4x4. Notre carrosse ne pouvant supporter le mauvais état de la route… c’est à pied que nous la rejoignons !

Les rares éclaircies nous laissent entrevoir une eau que l’on devine limpide.

et la cala des Matzoc

Après une trentaine de minutes de marche, nous atteignons la très belle cala Matzoc. Malheureusement, la plage est recouverte en partie par des algues séchées.

Pour faire une boucle, nous décidons de changer d’itinéraire pour rejoindre notre lieu de départ. Malheureusement, alors que nous sommes presque arrivés à destination, un mur se dresse devant nous… infranchissable… ou presque ! Pas d’autre alternative que de l’escalader… A chacun sa technique… (où le parcours du combattant 35 ans après)… 

La cala Marçal et sa grande plage de sable blanc est une cala urbaine puisque située à quelques minutes de notre hôtel  et très facile d’accès.

La cala S’Almunia

La calanque est magnifique mais vu qu’il n’y a pas réellement de plage, il est assez difficile de s’y baigner.

La cala del Moro

Sublime, certainement l’une des plus belles de l’île… mais l'accès est réglementé… 

Entre deux calas...

La Cala Llombards

La Cala Marmols

Départ du phare du Cap Salines.

Un magnifique sentier bien tracé nous emmène en 1h15 jusqu’à la cala Marmols. L’itinéraire longe la côte majorquine sur 5 km.

La majeure partie du voyage se fait le long d'un chemin confortable où d'un côté nous avons une vue sur le paysage naturel et, de l'autre, la mer Méditerranée.

Après une longue marche sous un soleil de plomb, vu qu’il n’y a pratiquement pas d'ombre tout au long du trajet, nous atteignons la crique…

Nous arrivons sur la falaise qui domine une plage. La première vision est spectaculaire. 

La crique est peu fréquentée et très sauvage. Il est vrai que la longueur du parcours et l’accès à la plage assez sportif sont assez dissuasifs ! 

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et c'est reparti pour 5 km dans l'autre sens !

La grotte du Drach

La grotte du Drach est notre dernière visite avant de quitter l'île.

Arrivée sur Marseille avec 1/4 d'heure d'avance comme d'habitude sur Ryanair ! Leurs pilotes sont vraiment au top !