Et voilà !
Ca fait exactement depuis le 3 avril 2011, date de notre retour en France après avoir séjourné un mois en Thaïlande que nous avions envie … de repartir !
Et cette fois, notre destination sera encore l'Asie, pour la 7ème fois (Népal en 99, puis Inde du sud en mars 2008, Inde du nord et Indonésie en 2009 puis Malaisie l'année suivante), plus précisément, le Laos... surnommé le pays du Million d'éléphants. Moi, je l'aurai appelé « Sabqai-dii » (qui veut dire bonjour en laotien) tellement ce mot est prononcé à longueur de journée par petits et grands et de plus, avec le sourire...
Vendredi 18 novembre 2011
Montpellier – Roissy Charles de Gaulle – Muscat (Sultanat d'Oman)
Allez hop, Muriel et Lydie amènent Allan au boulot. Jacqueline passe me dire au revoir avant d'aller elle aussi gagner sa pitance. Je sais que je vais lui manquer - mais promis - je lui écrirai ou du moins j'essaierai !
Après les adieux de circonstance à belle maman, Alain nous dépose à la gare. Nous sommes à l'heure. Le TGV l'est aussi. Nous quittons Montpellier à 09H23.
Muriel s'enfile un petit déjeuner préparé à la maison (avec du fromage…) puis roupille. Elle recommence à faire du lard. Moi, par contre, j'espère perdre le mien !
Nous arrivons à Paris comme prévu à 12H44.
On dépose les deux « gros » sacs à dos au poste de police à la gare de Lyon et on file à Saint Michel où on s'arrête dans un restaurant marocain, histoire de manger un couscous et « tenir » jusqu'à ce soir.
Après être allé acheter deux bouquins pour Muriel chez « Gibert Jeune » et un adaptateur pour l'iPhone que j'oublié à Bédarieux, on récupère les sacs au poste de police et on tombe par hasard sur une escorte du Psig de Béziers en transfèrement avec un MEC de Bédarieux. La vie est bizarre quelquefois. On prend ensuite le RER pour Roissy Charles de Gaulle – terminal 2A où on arrive vers 18 heures.
Un coup de fil à Cloclo et Carole et à la marraine de Muriel pour voir si tout va bien et on va enregistrer les bagages. Quelques voyageurs à destination de Kuala Lumpur ou de Katmandou via Muscat sont déjà au comptoir d'enregistrement mais on arrive à avoir deux places côte à côte sur le côté de l'avion sur les deux vols (Paris – Muscat et Muscat – Bangkok. On
repasse ensuite quelques coups de fils à la maison, chez Alain et Jacqueline, Stella et autres consorts...
Et puis...
On embarque à 20h50. Dans un Airbus A 330-300. pour décoller une heure plus tard sur le vol WY 132 d'Oman Air.
Samedi 19 novembre 2011
Jour 1
Muscat - Bangkok
On atterrit à Muscat (Oman) à 07H50 comme prévu.
Le vol s'est bien passé mais la nuit a été « courte ». C'est le désert... Du sable et de la roche de partout. Presque pas d'habitations à proximité de l'aéroport. Nous voilà à Oman pour une "courte" escale. Il fait chaud, le soleil brille.
Muriel récupère durant le transit !
On décolle de Muscat à 10H25 à bord d'un– Airbus A 330-200 (vol WY 813 d'Oman Air).
On mange à nouveau dans l'avion et le vol se passe sans problème.
On arrive à Bangkok vers 20H00 soit avec une heure de retard sur l'horaire annoncé.
On récupère les deux sacs sans problème, échangeons une centaine d'euros en baths et nous nous rendons ensuite à la porte 4 de l'aéroport pour récupérer la navette (un minibus) de l'hôtel qui nous amène au Thongta Ressort où Muriel a réservé une chambre depuis la France. L'établissement est situé à cinq kilomètres environ de l'aéroport, donc bien situé pour nous rendre de nouveau à l'aéroport demain en fin de matinée pour repartir en avion sur Chiang Rai, au nord de la Thaïlande.
Dehors, il fait chaud (33°).
Nous prenons une douche et allons manger un morceau dans le quartier à côté. Pour moi, ça passe sans problème avec la Chang ! Par contre, pour Muriel, ça arrache un peu, comme d'habitude !
On rentre se coucher. Muriel s'endort assez rapidement. Moi, j'arrive pas à fermer les yeux avant minuit. Bonjour le décalage horaire...
Dimanche 20 novembre 2011
Jour 2
Bangkok – Chiang Rai
On se réveille difficilement... Après avoir pris le petit déjeuner à l'hôtel, la navette nous amène à l'aéroport où nous enregistrons aussitôt arrivés les bagages.
On quitte Bangkok à bord du vol FD 3254 d'Air Asia.
On arrive à Chiang Rai à 12h55.
On essaie d'aller dans le centre-ville en tuk-tuk mais il n'y en a pas.
Finalement, on se rabat sur un taxi (200 Baths / 5 euros) qui nous dépose au Jitaree Guesthouse (200 Baths).
On dépose nos affaires et va faire un tour au marché et repérer les horaires de bus pour partir au Laos dès demain matin. On rentre à l'hôtel où on bricole un peu (lecture, internet, photos...).
On va ensuite manger et boire une mousse au Night Bazaar.
Lundi 21 novembre 2011
Jour 3
Chiang Rai (Thaïlande) – Chiang Khong (Thaïlande) – Huay Xai (Laos) – Pakbeng (Laos)
On se lève à 06 heures du matin afin d'aller prendre le bus de 07 heures à destination de Chiang Khong.
Une douche vite fait et un petit déjeune englouti rapidement également et nous voilà partis dans le 4X4 du propriétaire de la guesthouse en direction de la gare routière.
Ce matin, il fait encore grand beau mais frais (on supporte le pantalon et un vêtement chaud).
Le bus part 5 mn avant. Heureusement que nous n'étions pas à la bourre !
On arrive à Chiang Khong après 2 heures 15 de bus. On prend un tuk- tuk pour aller à l'embarcadère puis un long boat pour traverser en 5 mn le Mékong.
On arrive enfin à Huay Xai, au Laos.
Adieu la Thaïlande, ou plutôt « à dans presque un mois »...
On accomplit les formalités pour l'obtention d'un visa au bureau de l'immigration et on change deux cents euros pour des kips. On n'est pas les seuls et il y a pas mal de touristes. On reprend un tuk-tuk pour aller acheter des billets pour le slow boat qui va nous emmener dans un premier temps à Pakbeng, puis demain à Luang Prabang. Bien que le départ du slow boat soit prévu à 11 heures, on ne partira que 3/4 d'heure plus tard. Le bateau est plein, essentiellement des touristes et à priori, pas mal de français pour une fois !
On a la chance d'avoir les places 69 et 70, donc les dernières, au fond du bateau, celles juste à côté du moteur… qui nous ensourde pendant tout le voyage…
On passe tout l'après-midi à naviguer tranquillement sur le Mékong (donc à regarder le fleuve et les berges, à prendre quelques photos et vidéos, à lire, à s'endormir malgré le vacarme du 6 cylindres Isuzu, à manger et même à boire une Léo, ma première bière laotienne...). Avec la vitesse (toute relative), on supporte les polaires, bien qu'il fasse beau et à l'arrêt, même chaud.
A part quelques "rapides", le fleuve est calme.
On arrive vers 18h00 à Pakbeng. Il fait nuit noire. On trouve rapidement un hôtel correct pour 50000 kips (5 euros).
On range les affaires. La lumière s'éteint... Panne de courant ! Les groupes se mettent en marche mais on prend la frontale pour filer au restaurant indien situé en face après s'être rapidement baladés dans la rue centrale (à priori, il n'y en a qu'une d'ailleurs). La cuisine est délicieuse.
On rentre prendre une douche et se coucher. Il est 22h00.
Mardi 22 novembre 2011
Jour 4
Pakbeng - Luang Prabang
On se lève à 07H30 (07H45), et après une bonne douche, on va déjeuner en bas de l'hôtel et acheter de quoi manger sur le bateau.
A 08H45, nous sommes à l'embarcadère et posons nos sacs sur des sièges pour les « réserver ». En fait, comme hier, ce sont des sièges provenant de cars, non fixés au plancher. C'est pratique ! On essaie de choisir deux sièges pas trop « déglingués » et pas trop près du moteur !
Le départ est prévu à 09H00. On partira avec ¾ d'heure de « retard » !
Va falloir s'y faire...
Et c'est reparti pour une longue journée de navigation, ponctuée d'arrêts qui permettent aux locaux d'être déposés au niveau de leurs villages qui ne sont accessibles à priori que par ce moyen de transport.
Il fait beau mais frais quand le bateau avance mais c'est bien agréable de naviguer ainsi sur le Mékong.
On arrive vers 17H30 à Luang Prabang. Quelques rabatteurs nous proposent des hôtels. On prend deux ou trois cartes, histoire d'être un peu tranquilles et nous voilà partis, à gauche, à droite... Ce sera plutôt à droite. On visite plusieurs chambres, questionnons un couple de français croisé au hasard des rues pour savoir si l'endroit où ils sont descendus est
correct, etc. Finalement, on pose les valises au Sokthavyinn en bordure du fleuve (sans la vue).
On file acheter une carte sim pour le portable afin d'appeler la maman de Muriel qui n'a pas répondu à nos messages internet depuis notre départ.
Nous arrivons à l'avoir. Tout va bien. C'est nous qui adressions les courriel à une adresse non utilisée...
On va ensuite boire une mousse et un fruit shake avant de commander des pizzas dans le même établissement. Arrive le couple de français rencontrés en descendant du bateau et nous passons la soirée à discuter à table avec eux. Ils sont d'Annecy et nous échangeons pas mal avant de rentrer nous coucher dans le même secteur de la ville.
Mercredi 23 novembre 2011
Jour 5
Luang Prabang
Quelle fin de nuit ! Obligé de mettre les boules quies à cause de ces p... de coqs qui se sont mis à gueuler à partir de 4, 5 ou 6 heures du matin. Je ne sais plus. Toujours est-il qu'à 09H15, quand on a réussi à s'extraire du lit, ils étaient encore entrain de « chanter ».
Tant pis. Une bonne douche et hop, on file prendre un petit déjeuner en bordure du Mékong avant d'aller visiter à pied Luang Prabang.
Il fait frais et le soleil fait rarement son apparition en raison d'un ciel très nuageux.
La matinée est consacrée à la visite des environs.
Dominant la ville de Luang Prabang, le Mont Phousi. Cette montagne sacrée est un incontournable de la région. Le belvédère nous permet de bénéficier d'une vue époustouflante sur la ville et sur le Mékong.
Bouddhas couchés, debouts... nous accompagnent durant notre balade.
Les bonzes se prêtent volontiers au jeu de la photo...
On se passe de déjeuner à midi et on s'arrête juste pour boire un jus de fruits en bordure du Mékong dans le courant de l'après-midi. En passant dans le centre-ville, on en profite pour acheter des cartes postales et des timbres. On va essayer de les envoyer en temps opportun cette fois-ci !
De retour à l'hôtel vers 17 heures, nous « bricolons » un peu (photos, internet, etc).
Nous allons ensuite dîner pas très loin de « chez nous » en bordure du fleuve. Muriel ayant envie de pâtes prend des spaghettis. Elle voit arriver quelques instants plus tard avec horreur un plat avec des pâtes baignant dans le ketchup... et elle a horreur du ketchup...
Alors, je me farcis les spaghettis et elle se tape mon fried rice with chicken, comme d'hab...
On va faire ensuite un petit tour au marché artisanal, histoire de digérer et de retour à notre hôtel, nous découvrons une petite ruelle avec plein d'échoppes où on peut manger des grillages, des pâtes sans sauce, etc. On
sait où on ira demain soir !
On se couche de bonne heure, vers 21H00 pour Muriel et une heure après pour moi.
Jeudi 24 novembre 2011
Jour 6
Luang Prabang
On se lève à 05H30 pour aller assister à la procession des moines. Pas le temps de prendre la douche ni le petit déjeuner. Aller hop, direction le vat Xieng Thong. Beaucoup de touristes sont déjà sur place. Vers 06H15, les premiers moines pointent le bout de leur nez. Après quelques minutes d'attente, d'autres arrivent, et ils sont des dizaines à se positionner en file indienne afin de recevoir les offrandes et d'affronter les paparazzis d'un jour dont nous faisons partie. On a beau se dire qu'il est indécent de photographier cette file ininterrompue, on fait comme les autres, on mitraille en essayant de se tenir à une distance respectable. Le « spectacle » va durer une petite demi heure. C'est à la fois beau et émouvant.
Vers 07H00, la rue est à nouveau déserte...
Nous rentrons à la guesthouse et nous nous rendormons jusqu'à 10H00... un petit déjeuner au bord du Mékong, nous prenons un tuk-tuk avec deux couples d'américains...
Direction la cascade Tat Kuang Si située à une trentaine de km de Luang Prabang.
Non seulement c'est beau mais en plus très propre !
Nous sommes de retour vers 17 heures.
On décide de quitter le coin demain matin pour le nord et après avoir changé de l'argent on réserve deux billets pour un minivan à destination d'Udom Xay (135000Kips – le jeune s'est planté de tarif car en fait, les billets coutaient 180000 kips - ).
Au cours du repas du soir pris dans une petite ruelle située à proximité du marché de nuit, nous discutons avec un couple (de jeunes bretons, Charlotte de Saint Malo et Arnaud de Rennes) bien sympa (ils m'ont même payé une mousse) et on parle de voyage pendant toute la soirée.
Vendredi 25 novembre 2011
Jour 7
Luang Prabang – Udom Xay
Nous avons rendez-vous ce matin à 08H00 à l'agence où nous avons réservé hier soir les billets pour Udom Xay. Vers 08H30, un tuk-tuk vient nous chercher. Il y a déjà plusieurs autres passagers dedans. Il nous amène à la gare des minivans. On quitte Luang Prabang à 09H00 comme prévu. Nous sommes au total onze passagers dans le minivan.
Au début la route est correcte mais après deux heures de trajet, elle est de plus en plus défoncée et le voyage devient particulièrement pénible. Nous nous arrêtons vers 11H00 pour la pause repas dans un bled. Une fois le déjeuner avalé, c'est reparti pour un tour. Nous arrivons à Udom Xay vers 14H30. Nous sommes les seuls passagers à descendre, les autres continuant jusqu'à Luang Namtha situé encore à 4 heures de route d'ici. On a fait ce choix pour couper le trajet en deux. Nous trouvons rapidement un hôtel récent et confortable, de surcroit pas cher (10 euros). Le seul petit problème étant qu'il est tenu par un « chinois » qui ne pipe pas un seul mot de français, d'anglais ou d'espagnol ! Lol !
Vu le temps qu'il nous reste et le peu d'intérêt que présente la ville, nous décidons d'aller nous faire masser à la Croix Rouge Laotienne. Nous sommes très loin des salons européens. Ceci étant, pour 3 euros l'heure de massage, on ne va pas faire la fine bouche. En tout cas, c'est bien agréable.
On ressort détendus, prêts à aller boire une mousse (en tout cas pour moi). Une fois celle-ci dégustée, nous recherchons un endroit ou manger et rentrons à l'hôtel vers 20H00.
Samedi 26 novembre 2011
Jour 8
Udom Xay – Luang Namtha
On quitte l'hôtel à pied après un rapide petit-déjeuner pour rejoindre la gare des bus située à quelques pas car ce matin, on prend le bus à 08H30 pour Luang Namtha. On achète les tickets (4 euros par personne) et on trouve deux places côte à côte. Le bus part à l'heure. La route est superbe et l'asphalte en parfait état. Ca fait du bien !
On arrive à Luang Namtha avec quasiment une heure d'avance (03H15 de trajet). On recherche un hôtel et on suit pour une fois le Lonely Planet. On se rend directement à la Thoulasith Guesthouse. Il y a de la place et la chambre est sympa, bien que petite.
Une fois les sacs déposés, on file manger dans un restaurant situé à proximité. Il faut dire que le bled n'est pas bien grand. On aperçoit alors nos amis bretons d'un soir, Charlotte et Arnaud. On discute quelques instants et on se concerte pour découvrir ensemble dès demain matin les villages et ethnies du coin.
On démarche une dizaine de petites agences et notre choix se porte sur un Namtha River Experience pour effectuer un trek de deux jours avec nuit dans un village Khamu.
Rendez-vous demain matin à 09H00 à l'agence...
Dimanche 27 novembre 2011
Jour 9
Trek de deux jours
09H00. Nous sommes à l'agence et retrouvons Charlotte et Arnaud. Deux espagnols, Maria et Sergi d'Ibiza se greffent au trek à la dernière minute. Tant mieux, la « balade » nous coute du coup moins cher (40 euros par personne). Nous faisons rapidement connaissance avec notre guide, francophone de surcroit, ce qui est rare de nos jours. On va se régaler ! Un petit jeune homme, apprenti guide, nous accompagnera également durant les deux jours.
A 09H30, le manager de l'agence nous conduit en minibus jusqu'à un village Khamu. Et c'est parti pour 4 heures de marche.
Nous commençons par la visite, rapide du village Khamu. Le guide nous fait découvrir les greniers à riz, les systèmes empêchant les rats de monter à l'intérieur, etc.
On reprend notre marche. Ca monte. Ca monte même dur... Puis on s'arrête un peu avant midi pour le repas avec des feuilles de bananier en guise de nappe. Au menu : riz gluant, poisson frit, herbes (indéterminées), omelette et bananes. On se régale.
On reprend notre chemin et nous arrivons au village vers 15H00. Il y a peu de monde car les habitants sont aux champs. Le village est composé de 35 familles, soit une population totale de 170 personnes. Les enfants nous accueillent avec le sourire...
Situé en bordure d'une rivière, il n'est desservi que par des sentiers. C'est très propre, il n'y a ni détritus, ni papier gras, même pas d'odeur, malgré la présence de chiens, de poulets, de coqs, de buffles et de cochons noirs ! Tout ce joli monde cohabite sans souci.
Nous installons nos affaires à l'intérieur d'une hutte où nous dormirons tous ensemble sous moustiquaires. Nous faisons un brin de toilette dans la rivière (sauf Muriel qui a déjà la crève et les espagnols qui n'ont pas eu le temps de s'organiser et de prendre des vêtements de rechange).
Nous allons ensuite à la rencontre des villageois qui travaillent dans les champs.
Le soir venu, nous nous retrouvons autour du repas pris sur la terrasse de notre hutte.
A 21H00, nous sommes tous couchés.
Lundi 28 novembre 2011
Jour 10
Trek de deux jours
Aujourd'hui, Arnaud fête ses 25 ans.
La bonne humeur est de mise dans le groupe...
Après un petit déjeuner à base de riz gluant et d'omelette, nous allons visiter l'école.
Les plus grands sont en classe...
pour les plus jeunes, c'est l'heure de la récré...
Une petite comptine et quelques instants plus tard...
C'est toujours avec regret que nous quittons les enfants... Nous traversons ensuite le village et rencontrons quelques femmes âgés qui s'affairent...
Nous reprenons notre route, d'abord le long de la rivière puis en prenant de l'altitude. On transpire beaucoup, comme hier. Sur le coup de midi, la « table » est à nouveau posée par nos guides et le repas pris en commun. Riz gluant...
Nous arrivons vers 15H30 dans un village Lanthen. Quelques photos, et nous retrouvons peu après notre « manager » et son van qui nous ramènent à bon port.
Le soir venu, nous mangeons tous ensemble et la soirée se prolongera tard, très tard, trop tard dans la nuit.
Mardi 29 novembre 2011
Jour 11
Luang Namtha – Muang Sing
Ce matin, nous avons évidemment du mal à décoller !
J'émerge vers 08H00. Muriel plutôt vers 10H00. Pas bien grave car nous avons prévu de louer un cyclomoteur pour aller encore plus au nord du Laos, à Muang Sing, à 10 km de la frontière chinoise.
Nous optons pour une 125 cm3 à 6 euros auxquels il faut en ajouter 4 pour le plein. En 01H30, nous rejoignons notre destination et y cassons la croute dans un petit restau »chinois ». Nus allons ensuite visiter un village Akha indiqué dans le Lonely Planet et situé à 8 km de Muang Sing. Dès que l'on arrive , les enfants accourent vers nous et nous crient « pencils, money, bonbons », etc. Le tourisme est passé par là... cela dit, le village a conservé toute son authenticité. Nous prenons quelques photos et rentrons sur Luang Namtha avant la tombée de la nuit.
Mercredi 30 novembre 2011
Jour 12
Luang Namtha – Udomxai
Nous quittons Luang Namtha vers 11HOO pour nous rendre à la gare routière. Notre bus pour Udomxai part à 12H00 pétantes.
Deux heures et demi après, nous sommes arrivés. Après nous être renseignés sur les horaires de bus à destination de Phongsali, nous rejoignons le même hôtel que celui où nous avions dormi quelques jours auparavant, puis filons au salon de massage de la Croix Rouge...
Jeudi 1er décembre 2011
Jour 13
Udomxai – Phongsali ou 11 heures de bus...
Départ prévu à 08h30.
Nous sommes les seuls touristes à nous rendre à Phongsali avec un australien que nous avons rencontré quelques jours plus tôt à Luang Namtha. Le bus est plein. Nous quittons Udomxai en fait à 09H00. Une première partie du trajet long de 232 km s'effectue sur asphalte. Une seconde partie se déroule sur piste et enfin, on termine à nouveau par du goudron. Nous effectuons plusieurs arrêts en cours de route.
En roulant sur la piste, il y a plein de poussière à l'intérieur du bus. Devant moi, la passagère dégueulera tout au long du trajet ! Nous traversons des paysages splendides et des villages où nous croisons pour la première foi des femmes en costumes traditionnels sans qu'il y ait une connotation « touristique ». Nous mettons au total 11 heures pour nous rendre à
destination. Arrivés à la gare de bus de Phongsali, nous prenons un sawngthaew pour le centre.
En arrivant, nous trouvons un hôtel un peu crado (la Pinekham Douangnaly Guesthouse) mais on n'a pas trop le choix vu qu'on arrive sur le coup des 20H00. John, l'australien, de Tasmanie très exactement, descend au même hôtel que nous. Après avoir déposé nos sacs, nous filons avec lui à une agence située à côté de l'hôtel et réservons un trek de trois jours à
compter de demain matin pour visiter à nouveau quelques villages de montagne. Cela nous coutera la bagatelle de 90 euros par personne. Pas donné pour la région ! Nous allons ensuite manger tous les trois dans un petit « restau » encore ouvert. Puis retour à l'hôtel et préparation des sacs après une bonne douche chaude.
Vendredi 02 décembre 2011
Jour 14
En route pour un trek de trois jours à la rencontre des ethnies
montagnardes du Nord Laos
Phongsali - Kounsoukluang village (village Phounoy)
Nous avons rendez-vous à 08H30 à l'agence. Nous déposons nos sacs et allons déjeuner avec John dans une échoppe (noddles, végétaux et poulet...).
Le ciel est tout couvert. Il a d'ailleurs plu un peu en fin de nuit.
De retour à l'agence, nous passons un petit e-mail à Lydie et à Allan pour leur dire que tout va bien et qu'ils n'auront pas de nouvelles avant dimanche après-midi.
A 09H00, nous quittons à pied Phongsali situé à 1400 m d'altitude et traversons un premier village Phounoy : Kounsoukluang village. Les conditions de vie des habitants sont identiques à celles des autres villages.
Nous reprenons notre route en direction de Changtern village, le village Akha où nous allons dormir ce soir.
Nous descendons jusqu'à 650 m d'altitude. Nous sommes « attaqués » par les sangsues et traversons à pied une rivière. Arrivé à l'endroit le plus profond, je perds une de mes tongs qui s'échappe avec le courant, puis l'équilibre et me mets à moitié à l'eau, et voilà mes chaussures de marche qui partent elles aussi, et ça c'est plus ennuyeux ! Heureusement, notre guide avait anticipé ma maladresse et les rattrape ! Nous mangeons sur l'autre rive (fried rice froid apporté par notre guide). Soudain, je remarque une tâche rouge au niveau de l'épaule de Muriel. Elle pisse le sang ! Une sangsue l'a « sucée » à ce niveau là. En piquant, il paraît que ces bestioles secrètent un anesthésiant qui empêche de sentir immédiatement la piqure puis un anticoagulant qui fait que la plaie est difficile à cautériser. On compresse néanmoins avec un bout de sparadrap et un morceau de kleenex... Nous reprenons notre route. Ca monte dur, très dur même. Le sentier n'a pas été tracé par un guide ! On arrive au village situé approximativement à 1180 m d'altitude vers 17H00, après 8 bonnes heures de marche et 700 m environ de dénivelé positif, crevés et bien trempés de sueur. C'est plus la forme d'antan !
Nous voilà revenus au moyen âge. Des cochons, des poules, des buffles, des vaches, des chevaux, des chiens, des enfants... et des femmes qui portent toujours la tenue traditionnelle, les robes et les tabliers pala, sombres avec des couleurs vives et des coiffes ornées de monnaies d'argent.
Les huttes sont faites de feuilles de palmiers et de bambous. Waouh !
Puis on rentre dans « La maison du chef du village » élu pour 4 ans par la population. C'est obscur, on n'y voit rien. Seul un feu au milieu de la pièce sur un sol en terre battue donne un peu de luminosité. Ca fout la « trouille ». Nous sommes abasourdis par ce que nous vivons. Un thé autour d'une table basse nous est servi par l'une des filles du chef. On savait que cela existait mais le vivre ne serait que pendant quelques heures, c'est énorme ! Mais où va t-on dormir ? Juste une sorte de bas flancs que la famille va nous laisser occuper pour la nuit. Fort heureusement, l'obscurité ne nous permet pas de voir l'état de la literie. Et ce feu qui brûle, cettefumée qui nous colle à la peau, cette obscurité angoissante et la nuit qui arrive...
Les femmes s'affairent autour du feu pour nous préparer le festin de ce soir.
Un des hommes arrive avec un petit animal mort : c'est un écureuil. Reste à savoir à quel repas ils vont nous le servir...
Au fait, ni toilettes, ni douche ! Pas trop d'eau ce soir pour éviter de trop pisser cette nuit, telle est la devise de Muriel !
Repas à 18H00 : un grand plateau posé sur une table basse sur lequel trônent royalement les aliments (riz, herbes cueillies au cours de la journée par notre guide, potiron...) et les boissons (thé et le fameux Lao- Lao, l'alcool de riz local).
Muriel est autorisée à manger à la table des hommes. Les femmes et les enfants mangent à part.
A côté du feu, il fait plutôt bon mais dès que l'on s'en éloigne... Il ne faut pas oublier que nous sommes à plus de 1000 m.
Vers 20H00, nous sommes enveloppés dans nos couvertures que l'on suppose assez craspouilles. Le feu brûle encore. Un peu de répit avant d'aborder la longue nuit et l'obscurité totale que Muriel redoute tant ! Elle gardera la frontale accrochée à son poignet durant toute la nuit de peur de ne pas la trouver !
Au cours de cette nuit torride, lever pipi ! Une véritable expédition...
Samedi 03 décembre 2011
Jour 15
Second jour de trek
Kounsoukluang village (village Phounoy) – Peryenxangkao village (village
Akha)
A 06H00, tout le monde est réveillé grâce aux coqs. Muriel va aux toilettes (dans la nature) et un gros cochon noir la suit à la trace. Il frétille de désir... Elle lui fait signe de se casser, en vain. Que nenni, il reste à l'affut, tout à côté d'elle. Il ne lui laisse même pas le temps de finir qu'elle est obligée d'aller s'essuyer le cul quelques mètres plus loin. Le bestiau est déjà entrain de bouffer goulument « sa merde », il n'y a pas d'autres mots ! Il s'éclate le goret. Muriel qui n'en croit pas ses yeux, un peu moins... Quelle horreur. Beurk ! A partir d'aujourd'hui, elle décide de ne plus manger de porc à l'instar des musulmans (je parie qu'elle ne tiendra pas longtemps... dès qu'elle verra la charcutaille de chez Bastide à Nasbinals).
Après cet épisode peu ragoutant, retour à table pour le petit-déjeuner où nous est servi notre fameux écureuil en sauce, sans oublier le traditionnel riz gluant, végétaux, etc.
Nous quittons le village à 09H00 et descendons jusqu'à Sopngam village (village Laoseng) situé en bordure de rivière à environ 550 m d'altitude.
Nous traversons la rivière sur un radeau en bambou puis remontons jusqu'à Peryenxangmai (village Akha) situé à 1315 m où nous nous arrêtons le temps de manger car on a vraiment faim.
La montée est vraiment très éprouvante car très raide. On est « cassés » mais on décide de poursuivre malgré tout comme prévu jusqu'à Peryenxangkao village, village Akha situé à environ une bonne heure. On arrive à destination après s'être tapé au bas mot environ 1100 m de dénivelé dans la journée, sous un soleil omniprésent dès la fin de matinée.
Nous sommes reçus par le fils du chef du village. Nous prenons le repas chez lui mais dormons dans une maison située à proximité. La soirée se déroule de façon identique, si ce n'est que les femmes se prêtent plus volontiers que la veille au jeu des photos.
Dimanche 04 décembre 2011
Jour 16
Troisième et dernier jour de trek
Peryenxangkao village (village Akha) - Phongsali
Il a plu toute la nuit mais quand on se lève, fort heureusement, la pluie a cessé. Nous sommes dans les nuages...
Puis nous descendons jusqu'à la Nam Ou River, un affluent du Mékong.
C'est terminé pour la marche à pied. Nous prenons successivement deux bateaux pour nous rendre en une demi-heure à Hat Sa où nous déjeunons dans une échoppe.
Nous quittons notre ami John qui souhaite passer la nuit ici et prenons avec notre guide deux bus qui nous ramènent en 01H30 (pour 21 km ) à Phongsali.
Arrivés à l'agence, nous passons aussitôt un e-mail à Lydie et Allan pour leur dire que tout s'est bien passé puis nous allons dans un autre hôtel que le précédent, mais identique questions confort et propreté ! Il s'agit du Sengsaly Guesthouse.
Après un décrassage en règle et avoir rangé nos sacs, nous prenons la direction du « centre-ville » et mangeons un morceau en compagnie d'un couple de français qui est arrivé il y a environ une quinzaine de jours au Laos mais qui était auparavant au Khumbu (Everest) au Népal. Evidemment, on aborde le sujet !
Puis on rentre se coucher, sous la pluie... Il fait froid.
Lundi 05 décembre 2011
Jour 17
Phongsali – Hat Sa – Muang Khua
Le réveil était prévu à 06H00 mais à 05H30, les haut-parleurs de la ville hurlent une musique typique laotienne et un discours qui s'apparente fort probablement à de la propagande communiste (sous toute réserve).
Alors que l'on recherche un tuk-tuk pour nous rendre à la gare des bus, en passant devant l'agence de trek, notre guide d'hier nous propose gentiment de nous y déposer. A 07H15, nous sommes à la minuscule gare pour Hat Sa et nous partons à 08H00. Nous sommes neuf touristes dans le bus. Nous mettons deux heures pour rejoindre notre destination en raison de travaux de réfection de la route. A un moment donné, tous les passagers sont même obligés de descendre du bus car la pente est trop raide. Dès notre arrivée à l'embarcadère, nous prenons les tickets pour Muang Khua que nous atteindrons au terme de 5 heures de navigation. Nous sommes 13 à bord dont deux locaux. Nous passons pas mal de rapides et on se prend des paquets d'eau par moment. Le paysage est agréable. Jungle, montagnes, villages...
Arrivés à Muang Khua, nous recherchons une guesthouse mais les premières visitées sont plutôt « pourraves ». On opte pour l'hôtel « Sernalli », cher (200000 kips!) mais propre et confortable.
On va boire un verre dans un bar puis John nous rejoint et enfin un français, Pierre qui se joint à nous. Nous mangeons ensemble, enfin essayons car les serveurs sont totalement largués, mettent un temps fou pour nous servir les plats et n'arrivent pas à nous apporter ce que l'on a commandé. On finit dans un autre établissement afin de manger une pancake en buvant un Lao-Lao...
Mardi 06 décembre 2011
Jour 18
Muang Khua – Nong Khiaw
Ce matin, nous mettons les « voiles » à 09H15 (après avoir oublié de payer le petit-déjeuner, mais la jeune fille nous rattrape à temps à l'embarcadère : la honte devant tout le monde, et tout ça pour un euro...).
Le bateau est beaucoup plus confortable que celui d'hier ce qui nous évitera d'avoir des fesses de babouins. A la place des planches, nous avons des sièges de bus qui sont hyper confortables. Quasiment les mêmes têtes qu'hier dans le bateau. John, des français, des italiens, des néerlandais, un espagnol, des suisses et Pierre qui est venu se greffer au petit groupe de touristes que nous sommes. Les rapides succèdent au calme et au bout de trois heures de navigation, apparaissent les falaises karstiques tant attendues. Ca mitraille à tout va bien que l'heure ne soit guère propice aux déclenchements...
Il faut avouer que le spectacle est vraiment fabuleux. On passe le village de Muang Ngoi Neua où la majorité d'entre nous descend.
Nous décidons de continuer notre route jusqu'à Nong Khiaw où nous arrivons après quatre heures de navigation. On trouve une guesthouse et y mangeons rapidement avant d'aller louer deux vélos pour parcourir le secteur.
Au retour, arrêt massage puis mousse et connexion internet.
Ca fait du bien après quelques jours d'abstinence... On échange quelques renseignements avec quatre français de Lyon puis on va casser la croute au C.T, petit restaurant situé en bordure de rivière. Les spaghettis de Muriel sont hyper spicy et elle râle !
Mercredi 07 décembre 2011
Jour 19
Nong Khiaw – Luang Prabang
Nous quittons Nong Khiaw et ses rues poussiéreuses à 08H45.
Nous pensons prendre un bus local ou un minivan mais à notre arrivée à la gare routière, il n'y a que deux sawngthaew qui sont l'équivalent des taxis brousse à Madagascar. Au départ, nous sommes quatre touristes au milieu des énormes sacs d'orange entreposés dans le véhicule. Nous sommes trèsrapidement rejoints par une dizaine de passagers locaux. Nous partons avec 15 minutes de retard sur l'horaire prévu.
Malgré les multiples arrêts, nous mettons moins de quatre heures pour rejoindre Luang Prabang où nous descendons au même hôtel que précédemment. Ca fait du bien de se retrouver chez soi !
On se balade un peu dans la ville et soudain...
Tout ça nous met appétit ! Nous décidons de prendre un petit apéro avec quelques friandises...
Non, c'est pour rire. On préfère aller se taper une pizza et une Beerlao.
C'est alors que nous apercevons John. Nous finissons la soirée ensemble.
Jeudi 08 décembre 2011
Jour 20
Luang Prabang
Dernière journée dans cette adorable petite ville de Luang Prabang. Après le petit déjeuner, on va louer une 125 cm3 chinoise pour 12 euros..
Nous prenons la direction de Vang Vieng car d'après le Lonely Planet, les paysages sont sympas. Au bout d'une demi-heure, nous bifurquons en direction d'un camp d'éléphants ou les touristes peuvent se balader sur le dos des pachydermes. On aperçoit des éléphants remonter la rivière. C'est plutôt sympa mais on verra plus tard... Après une cinquantaine de kilomètres, alors que le temps est nuageux et que nous ne voyons rien de particulier, nous faisons demi-tour.
Au détour d'un virage, un serpent d'au moins 1,50 mètre de long traverse la route... Un scooter arrivant en face prend peur et finit sa course dans le fossé. Nous nous arrêtons aussitôt pour voir s'il n'y a pas de dégât ! Plus de peur que de mal... Heureusement, personne n'y a roulé dessus. Elle était belle la bête ! Nous apprenons à notre retour par le loueur qui parle parfaitement le français qu'il s'agissait très probablement d'un python d'Asie. Finalement, on préfère les voir dans l'alcool. Même si c'est dégueulasse, ils sont moins impressionnants !
On finit la journée tranquillement sur notre terrasse.
Vendredi 09 décembre 2011
Jour 21
Luang Prabang – Vang Vieng
Nous quittons Luang Prabang à bord d'un minivan à 09H45 (départ prévu initialement à 09H00). Nous sommes 11 touristes à bord.
La route est par endroit fortement dégradée. Nous nous arrêtons à trois reprises et mettons au total 6 heures pour arriver à Vang Vieng au lieu des 5 heures prévues initialement. Les cents derniers kilomètres sont sublimes. Des formations karstiques surgissent de partout. C'est magnifique. Nous essaierons de mieux profiter du paysage demain en louant un scooter ou une moto.
Dès notre arrivée, nous recherchons une guesthouse pour les deux ou trois nuits à venir. Après quelques visites, notre choix se porte sur un petit établissement situé un peu à l'écart de l'agitation nocturne. En effet, Vang Vieng est un repère de fêtards et il n'est pas rare que la « fête » dure jusqu'à quatre heures du matin !
Noël se prépare ici aussi...
Samedi 10 décembre 2011
Jour 22
Vang Vieng
Ce matin, nous louons un scooter (chinois) pour aller faire un tour au cœur des formations karstiques situées à l'ouest de Vang Vieng. Malheureusement, le beau temps n'est pas de la partie et malgré quelques légers rayons de soleil en fin de matinée, la météo restera maussade toute la journée. Il fait même frais .Bref, pas le top pour prendre de jolies photos.
Nous effectuons environ 70 km de piste poussiéreuse durant lesquels nous avons cependant le loisir de jouir de paysages splendides. Nous traversons plusieurs petits villages où les enfants accourent à notre vue en criant « Sabqai-dii » - « Sabqai-dii », le bonjour laotien ! Les adultes également d'ailleurs.
Nous restituons le scooter peu après 17h00 puis allons prendre une bonne douche à l'hôtel car nous sommes couverts de poussière de la tête aux pieds. Pendant le repas que nous prenons dans un restau indien, nous décidons d'aller à Ventiane dès demain matin et réservons deux places en minibus. Celui-ci doit nous récupérer à notre hôtel entre 09H00 et 09H30 demain matin.
Dimanche 11 décembre 2011
Jour 23
Vang Vieng – Ventiane
Un tuk-tuk vient nous chercher à l'hôtel et nous déposer à la gare routière. Nous quittons Vang Vieng sous un ciel toujours couvert à 09H20. La route est encore une fois en piteux état et tout ce qui se trouve de part et d'autre de la chaussée, végétation comme habitations est recouvert de poussière. Nous arrivons vers 13 heures à Ventiane, une toute petite capitale peuplée d'à peine 250000 habitants et située à proximité de la frontière thaïlandaise. Ca y est, nous avons retrouvé enfin le soleil ! Nous recherchons un hôtel pour la nuit et après plusieurs visites, notre choix se porte sur un hôtel conseillé précédemment par d'autres touristes français au hasard d'une rencontre à Nong Khiaw : l'auberge Sala Inpeng composée de petits bangalows de bois posés au milieu d'un joli jardin.
Nous allons manger un morceau en bordure du Mékong et notre hôtel affichant complet pour le lendemain, nous nous mettons en quête de rechercher un autre toit pour la nuit suivante. On se balade un peu dans les rues de Ventiane puis on s'offre un peu de bon temps en allant nous faire masser. Il fait frais. Le soir venu, nous allons manger au Vendôme, un restaurant où l'on sert tout un panel de plats bien de chez nous. Muriel prend un filet mignon aux figues tandis que j'opte pour un chateaubriand. Ah quel morceau ! Ca fait bien longtemps que je ne m'étais autant régalé avec un morceau de bœuf (buffle?) !
Lundi 12 décembre 2011
Jour 24
Ventiane
Nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse de notre bungalow. Il fait encore frais (à 08H30 du matin).
Nous nous rendons au Mixay Paradise, un hôtel à 130000 kips la nuit. Nous y déposons nos sacs et allons réserver le train à destination de Bangkok pour mardi soir (900 baths/personne en couchette 2ème classe avec le bus au départ de Ventiane). Nous louons ensuite un scooter pour aller au Xieng Khuan (parc du Bouddha) situé à environ 25 km.
En rentrant, nous allons jeter un coup d'oeil au Pha That Luang avant de restituer notre engin.
Le soir, nous retournons manger au Vendôme. Muriel commande à son tour un Chateaubriand. Quant à moi, je prends deux brochettes de boeuf. Oh là là ! C'est toujours aussi copieux et surtout, excellent. Sans être chauvin, la cuisine française est la meilleure du monde, tout comme Paris est la plus belle capitale aussi. Nous allons nous coucher, le ventre plein...
Mardi 13 décembre 2011
Jour 25
Ventiane - Nong Khai – Bangkok (Thaïlande)
Ce matin, il fait grand beau et pour la première fois depuis notre arrivée sur les terres laotiennes, il fait… chaud !
En revanche, côté cul, c'est pas le top pour moi car ça y est, j'ai la cagagne ! Néanmoins et après un bon petit déjeuner pris à l'extérieur devant l'hôtel, nous nous rendons à pied au marché de Ventiane. On y trouve rien d'extraordinaire. De retour, nous achetons deux foulards dans une petite boutique pour Cloclo et Carole et retournons après nous être arrêtés temporairement aux toilettes de l'hôtel (devinez pour qui), manger à nouveau au … Vendôme ! Et hop, cette fois-ci nous faisons simple, nous optons pour le plat du jour à 22000 kips (soupe de légumes, filet de porc au poivre et lentilles du Canada) TTC (soit 2 euros) ! On aura pas trouvé meilleur rapport qualité prix de tout notre séjour au Laos. Après avoir changé nos derniers kips en baths, nous attendons notre "taxi" qui doit nous récupérer à l'hôtel à 15H00.
Le minibus arrive à 15H20. Nous voilà partis pour une demi heure de trajet en direction de la gare ferroviaire de Thanaleng. Nous passons au bureau de l'immigration (10000 kips chacun) et à 17H00, nous prenons la direction de Nong Khai, petite ville située en Thaïlande quelques kilomètres après la frontière.
Nous empruntons le pont de l'Amitié qui surplombe le Mékong. Nous voilà en Thaïlande après plus de trois semaines de voyage à travers le nord du Laos ! On en a gardé un bon morceau à visiter pour la prochaine fois...
Nous faisons le trajet en 15 mn et passons à nouveau le bureau de l'immigration, thaïlandaise cette fois !
Nous quittons la Nong Khai à bord d'un train de nuit à destination de Bangkok 5 mn avant l'horaire prévu (18H30).
Mercredi 14 décembre 2011
Jour 26
Bangkok – Ile de Ko Samet
Nous arrivons à la gare de Hua Lamphong à Bangkok à 07H30, avec une heure de retard sur l'horaire prévu. La nuit s'est bien passée. Il fait beau et bon.
Nous prenons aussitôt un taxi (200 baths – 5 euros au lieu des 300 – 7,5 euros initialement demandés) pour nous rendre au Eastern Bus Terminal afin de prendre dans la foulée un car qui nous emmène en 3 heures 30 à Ban Phe (540 baths – 13 euros AR pour deux).
Nous arrivons à Ban Phe vers 13H30 et prenons deux billets de bateau (50 baths/personne l'aller) à l'embarcadère auprès de deux femmes particulièrement antipathiques. Nous payons également 200 baths/personne pour l'entrée au parc national de Ko Samet. Le bateau quittant le port que lorsque 20 passagers sont réunis, nous allons manger un morceau en attendant le départ.
On débarque sur l'île vers 15H30. Le temps est gris, comme d'habitude lorsque l'on va sur les îles thaï… Au moins, cette fois ci, il ne pleut pas !
A première vue, l'île n'a que le nom de parc national. Il y a des chantiers en construction de partout, des bâtiments qui pour la plupart n'ont aucun charme, des voitures, des motos et même des quads !
Nous commençons à visiter les premiers bungalows ou guesthouse et les chambres sont décevantes pour le prix demandé comme bien souvent dans les îles. En plus, les personnels ou patrons rencontrés sont particulièrement désagréables et c'est le moins que l'on puisse dire. A la sortie de Hat Sai Kaeo, la première plage en venant du port, nous trouvons quand même des bungalows et une jeune fille particulièrement souriante et aimable (pas comme son patron) qui font que l'on décide d'y rester (pour quand même 1200 baths - 30 euros la chambre avec petit déjeuner !
Après avoir garni le lieu de spirales anti-moustiques, nous allons nous balader sur la plage dont le sable blanc est particulièrement magnifique.
Pour la couleur de l'eau, vu le temps couvert, on verra ça demain. Malgré cela, Eric va se baigner, histoire de…
Le soir venu, nous allons boire un coup sur la plage avant de passer aux choses sérieuses… la table !
Jeudi 15 décembre 2011
Jour 27
Ile de Ko Samet
Hier soir, nous avons eu une fin de soirée torride car nous avons du nous battre avant de nous coucher contre une énorme araignée noire avec d'énormes pattes qui squattait notre salle de bains. On a essayé de la noyer mais elle s'est réfugiée dans la chambre en progressant par bonds ! Impressionnant… Muriel s'est réfugiée sur le lit en me suppliant d'aller combattre le monstre. La perdant de vue quelques minutes au cours du combat, elle a fait une nouvelle apparition sur le sac à dos de Muriel qui a fini sur la terrasse (les deux, le sac et Muriel…). Finalement, a force de mettre des coups de tongs sur le sac, la pauvre araignée s'est échappée, toujours en bondissant, dans la nature. Ouf !
Ce matin, il fait beau !
Après un petit déjeuner pantagruélique sur la plage,
nous louons un scooter pour visiter l'île. Notre première impression est toujours la même. Cette île, comme toutes celles que nous avons parcourues dans cette partie du monde est particulièrement dégueulasse.
Le littoral et ses plages de sable blanc souvent magnifiques sont défigurées par des constructions anarchiques sans aucun style. De nombreux endroits sont jonchés de gravats, de détritus, de restes de constructions abandonnées. De plus, des détritus jonchent les abords des resorts et ça pue !
L'idéal pour séjourner dans ces endroits serait d'arriver au resort par la mer et d'en repartir sans avoir vu ce qui se cache derrière les palissades.
Sans épouser le idées du FLNC, il faut bien reconnaître qu'en ce qui concerne notre île de beauté, ils ont été particulièrement efficace pour protéger leur littoral et on ne peut que s'en féliciter. Ici, c'est l'anarchie totale. Le fric, rien que le fric. La population ne pense qu'a à engranger le maximum de pognon et est incapable de gérer les déchets produits par le tourisme de masse. C'est bien dommage car au demeurant, le sable blanc est là, la mer est turquoise et il s'en faudrait de peu pour que l'endroit vaille vraiment la peine d'y séjourner.
Au fait, en se baladant au milieu de bungalows, nous sommes encore tomber sur un serpent d'au moins 1,20 de long ! Nous avons essayé de l'attraper pour le ramener en France mais il a été trop rapide ! En espérant qu'à Bangkok, on ne tombe pas sur un crocodile à cause des inondations...
Et comme chaque soir, après la mousse... le restau !
Vendredi 16 décembre 2011
Jour 28
Ile de Ko Samet – Bangkok
Ca sent la fin !
Dommage car il fait encore grand beau...
Nous allons déjeuner sur la plage avant de quitter l'île. Sitôt les sacs bouclés, on prend un taxi avec trois iraniens et dans la foulée, nous voilà sur le bateau en direction de Ban Phe.
Une demi-heure plus tard, à 11H00, nous voici dans le bus pour Bangkok…
Arrivés dans la capitale thaïlandaise après 4 heures de trajet, nous rejoignons le quartier de Khao San Road à la recherche d'un hôtel propre et « bon marché »…
Nous trouvons une jolie petite chambre au Sleep With Inn dans la rue Rambuti à 1250 baths, soit environ 30 euros. Après quoi nous allons jusqu'au quartier indien mais les boutiques commencent à fermer. Aie ! Il fait nuit. Nous faisons demi-tour. Les rues de Bangkok sont illuminées comme en France. Ici aussi on s'apprête à fêter Noël.
Le quartier de Khao San Road n'a pas changé depuis mars dernier, toujours bondé de touristes, des chanteurs qui grattent la guitare tous les quatre établissements, produisant une sacrée cacophonie !
Cela dit, moi j'aime bien ! On se sent en vacances (encore quelques heures) !
Samedi 17 décembre 2011
Jour 29
Bangkok – Muscat (Oman)
Nos rôdons dans le quartier avant de nous rendre au marché de Chatuchak Park, d'abord en bus (N° 15) jusqu'à National Stadium, puis en skytrain jusqu'à Mo Chin. Ca nous revient dix fois moins cher qu'en taxi ! Nous sommes chargés comme des mulets car nous avons fait le choix de nous y rendre avec tous nos sacs afin de gagner du temps pour aller à l'aéroport.
Résultat, en arrivant sur place, impossible de trouver un plan pour mettre nos bagages de côté. Vu le poids sur le dos, la chaleur et la foule, je me pose à la terrasse d'un troquet pendant que Muriel va faire quelques emplettes.
Nous quittons cet immense marché vers 14 heures à bord du skytrain jusqu'à la jonction avec le Airport link qui nous permet d'atteindre une heure plus tard l'aéroport.
Nous enregistrons aussitôt les bagages et nous décollons de Bangkok vers 18H05 à bord d'un Airbus A 330-200 de la compagnie Oman Air (vol WY 812).
Le vol se déroule sans problème et les hôtesses sont agréables ; le service, parfait.
Nous atterrissons à Muscat (Oman) à 21H40.
Dimanche 18 décembre 2011
Jour 30
Muscat (Oman) - Montpellier
On quitte Muscat (Oman) à 02H25 à bord d'un Airbus A 330–300 d'Oman Air (vol WY 133).
Le vol se passe à nouveau sans problème et le personnel naviguant est également à la hauteur et vraiment charmant.
On arrive à Paris (Roissy Charles de Gaulle) à 07H30.
On récupère les bagages et on quitte l'aéroport en TGV à 09H58.
On arrive à Montpellier à 13H57.
Cette fois, c'est bien terminé !
Pour mémoire
Monnaie Thaïlande: Baht
1000 BHT= 24 €
1 dollars : 0,70 €10 dollars : 7 €
100 dollars : 70 €
Monnaie Laos : KIP (Lak)
1000 LAK = 0,09 €
10000 LAK = 0,90 €
100000 LAK = 9 €
Budget voyage pour 30 jours
Train Paris :Mpt (AR) 108,00 € (54,00 € / personne)
Vols Paris – Bangkok (AR) 1 160,00 € (580,00 € / personne)
1ère nuit aéroport Bangkok 21,00 € (10,50 € / personne)
Vol Bangkok – Chang Rai 118,00 € (59,00 € / personne)
Visas 42,00 € (21,00 € / personne)
Sur place 1 507,00 € (754,00 € / personne)
TOTAL 2 956,00 € (1 478,00 € / personne)
Il y a 6 h de décalage avec la France. Lorsqu'il est midi en France, il est 18 h 00 en Thaïlande et au
Laos.
De la France vers la Thaïlande : composer le 00 (tonalité) + 66 + indicatif de la ville (sans le 0) +
numéro du correspondant
De la Thaïlande vers la France : composer le 001 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
De la France vers le Laos : composer le 00 (tonalité) + 856 + indicatif de la ville (à deux chiffres
sans le 0) + numéro du correspondant à 6 chiffres
Du Laos vers la France : composer le 00 + 33 + numéro du correspondant à 09 chiffres (sans le 0
initial).
Prendre photos identité pour visa.