En juin 2021, nous avions pris tellement de plaisir à parcourir les 295 kilomètres du GR70 sur les traces de Robert Stevenson et de Modestine… entre Le Puy-en-Velay et Alès que c’est tout naturellement qu’aujourd’hui, 15 juin 2024, nous empruntons l’A75 direction La Bourboule (63), ville de départ du GR 30.

En route, le sublime Viaduc de Millau mérite sans aucun doute une halte… 

5 heures plus tard, c’est devant l’hôtel Genève que nous rejoignons nos amis bretons Marco et Fanfan.

L’hôtel est situé en plein centre-ville à proximité des commodités, ce qui n’est pas pour nous déplaire. L’accueil n’est pas des plus chaleureux mais les chambres, bien que petites, sont nickels.

Nos deux véhicules, stationnés en bordure de rues à La Bourboule, attendrons sagement notre retour dans 9 jours ...

Nichée à 850 mètres d’altitude, la station thermale de La Bourboule (63) a presque tout pour nous séduire… Presque tout car… Il fait relativement froid pour la mi-juin et il pleut… mais demain sera un autre jour🤞! 

 

 

 

 

 

 

 

 

Heureusement qu’une truffade bien grasse nous attend dans le troquet du coin !

Elle est bonne mais pas « renversante » non plus ! Il faudra en gouter une autre lors de notre trip pour se faire une idée plus précise de la spécialité du coin. 

 

 

Boucle de quelques 200 km, le GR 30 « Tour des Lacs d'Auvergne » va nous faire découvrir les plus beaux lacs de la région.

Il s’agit d’un itinéraire de moyenne montagne ne présentant aucune difficulté technique particulière. Le massif du Sancy, au caractère plus montagneux que le reste de l'itinéraire, demande toutefois plus de vigilance, notamment en cas de météo délicate (brouillard, neige, vent, orages…).

 

Dimanche 16 juin 2024

1ère étape : La Bourboule (Hôtel Le Genève) - Orcival (Gîte du pont)

25 km / + 1060 m / - 1049 m / 9H45

Sitôt notre petit-déjeuner avalé…

… nous nous élançons, de bonne heure et de bonne humeur, sur l’une des étapes du GR 30 qui est censé représenter le dénivelé positif le plus important du circuit. La météo n’est pas parfaite, mais estimons nous contents, il ne pleut pas !

Après avoir longé la Dordogne, le sentier s’élève progressivement dans une forêt dense et humide…

… qui, petit à petit, fait place à de vastes étendues de genêts… 

De jolies fermettes jalonnent notre itinéraire. 

Puis on l’aperçoit, tout là haut dans la brume… Nous nous dirigeons vers le point culminant de notre itinéraire de la journée : le Puy Gros (1485 m).

Ça grimpe dur ! La progression est ralentie par nos gros sacs …

A l'approche du sommet, le brouillard nous enveloppe. 

On devine une vue époustouflante ! Mais pour nous, c’est jour blanc ! 

Le froid, le vent et la brume nous empêchent de nous éterniser sur le « volcan » ! 

Une descente éprouvante nous attend. Le sol détrempé et glissant est semé d’embûches ! 

Le dénivelé et la distance sollicitent les mollets. Fanfan souffre de crampes ! Ses muscles sont tétanisés… Une rasade de… flotte et c’est reparti ! Les douleurs fulgurantes font place aux moments de répits !

Nos pas nous conduisent au lac de Guéry… 

 

 

 

 

 

 

Halte déjeuner bien méritée sur les bords du lac ! 

 

 

 

 

 

C'est ici même, dans la montagne auvergnate et plus précisément à l'auberge du lac de Guéry qu'a été tourné le thriller « la fulgurée » dont le scénario rappelle celui les 10 petits nègres...

 

 

 

 

La fatigue commence à se faire sentir. Normal, après 9 heures de marche et plus de 1000 m de dénivelé positif et négatif…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir longé les lacs de Guery et de Sarrières, notre étape se termine à Orcival, ravissant petit village de montagne qui s'articule autour de sa superbe basilique du XIIème siècle édifiée en ... pierres volcaniques bien entendu !

On a réservé un dortoir au « Gîte du pont »… Etablissement sans aucun charme mais c’est pas cher 🤣 (18 €/pers pour un lit en dortoir) !

Dès notre arrivée, on se frite avec le propriétaire de la maison voisine qui a une entrée commune avec notre palace… L’ancien vocifère depuis sa fenêtre… « On dit bonjour d’abord C...... ». Oups, Sorry ça m’a échappé ! Quel odieux personnage. Tout ce foin car on galère pour ouvrir le portillon ! T’as qu’à mettre du dégripant Ducon ! Re Oups et re Sorry pour le gros mot !

 

 

 

 

 

Rien de mieux qu’un bon plat auvergnat à l'Ajasserie établissement sympa tenu par un couple d'Alsaciens pour se remonter le moral… qui, pas d’inquiétude, est au beau fixe !


Lundi 17 juin 2024

2ème étape : Orcival (Gîte du Pont) - La Cassière (Gîte entre lacs et volcans)
17,3 km / + 447 m / - 422 m / 6H10
Après une bonne nuit et un violent orage, c’est sous un ciel complètement plombé que nous attaquons notre deuxième étape. 
Les kilomètres s’enchaînent… dans un décor toujours aussi verdoyant !

Notre halte pique-nique est toujours un bon moment de détente… pour nos jambes mais aussi pour nos épaules endolories par le poids des sacs ! « Chaussette »,  l’adorable petite chienne d’un randonneur rencontré sur le chemin, prend la pose ! 

15H30 : nous voilà enfin parvenus au gîte « Entre lacs et volcans », une grande bâtisse très bien tenue par un couple fort sympathique… 

 

 

La double chambre constituée de deux espaces - l'un à deux, l'autre à trois grands lits - est confortable.

 La salle de bain est fonctionnelle mais, en descendant du bac de douche qui présente une marche assez haute, Fanfan se blesse au dos ! La moindre « bobologie » (ampoules, crampes, maux...) étant problèmatique au cours d'un trek, c'est avec légère inquiétude que la journée se termine...

 

 

 

Malgré le doute, la journée se termine par un excellent repas où l’on se régale de produits locaux !

Du pur bonheur ! 

Demain sera un autre jour !


Mardi 18 juin 2024
3ème étape : La Cassière (Gîte entre lacs et volcans) - Saint Nectaire (Hotel de la Paix)
28 km / + 784 m / - 969 m /  8H00

Les douleurs lombaires étant toujours présentes, Fanfan ne peut faire l'étape d'aujourd'hui. 

La décision est prise... Fanfan et Marco prendront un taxi pour La Bourboule située à une quarantaine de kilomètres. Ils nous rejoindrons avec leur van à la prochaine étape, l'Hôtel de la Paix à Saint Nectaire. Nous aviserons au jour le jour...

Les prévisions météo étant toujours relativement pessimistes, c'est à trois que nous nous efforçons de « décoller » de notre chambre douillette dès 8 heures du matin. 

Avec un peu de chance, nous passerons entre les gouttes ! 
Les kilomètres défilent, les paysages sauvages de montagne sont toujours aussi verdoyants signe que la pluie ne manque pas dans le massif Central ! Ce tronçon du GR 30 nous offre une magnifique immersion dans la campagne auvergnate.

Les jambes deviennent lourdes, les sacs pèsent toujours autant sur les épaules et la fringale se fait sentir ! 
Il faut recharger les batteries ! 

28 km plus tard, nous arrivons éreintés dans le petit village de Saint-Nectaire connu pour son fromage du même nom. Ce fromage à pâte pressée non cuite est produit dans la région à partir de lait cru de vache et affiné pendant au moins quatre semaines. De quoi se régaler… 
L’immense basilique trône au milieu du village… 

… mais notre seule envie à cet instant est de rejoindre nos amis et de prendre un bonne douche réparatrice dans notre chambre d’hôtel ! 
Nous parvenons enfin à l’Hôtel de la paix, un logis de France à la décoration légèrement surannée tenu par une famille Russe fort agréable !
Les chambres sont tout à fait correctes et nous conviennent parfaitement.

C’est toujours au moment du « désapage » que l’on se rend compte de la « bobologie » !

Nous avons déjà parcouru 70 km et...
Bilan :

Enorme ampoule sous l’orteil d’Allan !
Une autre, très légère, à l'arrière de mon talon ;

et 2 brûlures sur mes  « salières » claviculaires...

Mais une fois de plus, on ne se laisse pas abattre… Au menu : salade auvergnate, blanquette de veau avec du riz et clafoutis aux griottes ! 

 

Mercredi 19 juin 2024
4ème étape : Saint Nectaire (Hotel de la Paix) - Le Clozel (Gîte de l’Estive)
23 km / + 913 m / - 468 m / 7H10

Le dos de Fanfan n'étant pas tout à fait au top, elle décide de rejoindre le gîte de l'Estive en van... Marco, quant à lui, nous accompagne !

Jusqu’à maintenant, nous avons été épargnés par la pluie… Mais une météo capricieuse nous oblige à toujours avoir les Ponchos à portée de main au cas où… 

C’est en fin d’après-midi que nous arrivons au gîte de l’Estive, à 2 km de Besse en Chandesse. Nous sommes accueillis par 2 petites boules de poils et par les proprios…
Nous pénétrons dans une vaste grange. Un escalier en bois nous permet d’accéder à un petit appartement décoré avec goût.
Le ciel est menaçant et quelques minutes après notre installation, c’est un déluge qui s’abat sur la ferme ! Heureusement nous sommes bien chaudement installés devant notre plat de spaghettis bolognaise… 

 

Jeudi 20 juin 2024
5ème étape : Le Clozel (Gîte de l’Estive) - Brion (Gîte Lapierre)
24,2 km / + 730 m / - 673 m / 7H30

Le dos va beaucoup mieux et Fanfan s'élance aujourd'hui avec nous sur les chemins auvergnats... 

Nous traversons le village de Besse en Chandesse. 
Construite sur une ancienne coulée de lave et nichée à 1000 mètres d’altitude, cette ravissante cité médiévale nous séduit avec ses ruelles pavées et étroites, ses magnifiques maisons et son beffroi…

La couleur verte domine, ce qui ne nous étonne pas vu le climat…

Plus que 2 km pour atteindre le village de Brion ! C’est au gîte Lapier que nous allons passer notre prochaine nuit ! 

La bâtisse est tout simplement superbe… tant à l’extérieur…

… qu’à l’intérieur…
Bon Ok, la patronne n’est pas des plus aimable… Elle n’est pas de bonne humeur car certains randonneurs (c’est pas nous juré, craché) osent… (oh les vilains) se présenter à la porte du gîte dès 14 heures, trempés et exténués alors que, selon le règlement,  ils ne doivent pas arriver avant 17 heures ! C'est pas bien ! 

La déco est vraiment superbe... Mais nos chambres sont étriquées et manquent cruellement de patères... pour suspendre nos vêtements crotteux et trempés...

Concernant les plumards, franchement, c’est pas le Top… un tantinet « moulégas »  ! Mais on fera avec, on n'a pas le choix !

Un repas pris en commun avec d'autres randonneurs et des vététistes nous permet d’oublier momentanément la fatigue...
C’est à 20 heures, alors que la pluie redouble d'intensité, que nous regagnons notre chambre pour un dodo que l’on espère récupérateur ! 

 

Vendredi 21 juin 2024

6ème étape : Brion (Gîte Lapier) - Egliseneuve d’Entraygues (Gîte Rivaux)

28 km / + 625 m / - 883 m / 8H50

Aujourd’hui est un jour de quasi repos puisque notre étape entre Brion et Egliseneuve d'Entraigues n’est censée ne compter que… 17 km.

Nous quittons le gîte Lapierre vers 9 heures. Il fait un temps pourri et nous « bâchons » aussitôt. Le ciel est noir et nous promet « l’enfer ». Le gars du gîte nous dit d’emprunter le chemin à gauche… au bout du hameau. C'est ce que nous faisons… Et nous voilà engagés sur un itinéraire de GR balisé, comme d'habitude, rouge et blanc !

Le terrain est de plus en plus boueux et nous devons redoubler de vigilance pour ne pas chuter…

Nous avons déjà parcouru un peu plus de 8 km... Il pleut de plus en plus fort quand Éric s’aperçoit (enfin) que nous nous sommes complètement trompés d’itinéraire ! On a quasiment fait un 90 degrés et ce dès la sortie du gîte !
Nous n’avons pas le choix ! Nous devons faire demi-tour et revenir à notre point de départ soit faire plus de 8 km sous une pluie battante… après quoi il faudra parcourir les 17 km restants pour parvenir à destination. Le calcul est vite fait 16 + 17, ça risque de « piquer » !

Mais un  « raccourci » peut nous permettre de gagner quelques kilomètres ! 

C’est donc par là que nous passerons !
Des prairies verdoyantes à perte de vue, aucune âme qui vive… mais il faut avancer si nous ne voulons pas arriver à la nuit tombée...

Nous rejoignons Marco et le van sur une aire de pique-nique du petit village de La Godivelle. 

La petite église est dotée de vitraux magnifiques !

Mais nous n'avons pas le temps de nous éterniser... Il faut continuer... d'autant que le sentier du GR 30 est particulièrement mal tracé à certains endroits et nous oblige à des contorsions délicates ! 

 

 

 

 

 

C'est en début de soirée qu'on arrive pour le moins éprouvés au gîte après non pas… 17 km mais 28 km de rando !

 

 

 

 

On est trempé de la tête aux pieds…

Mais où allons nous pouvoir faire sécher les chaussettes et les caleçons ?

 

 

 

 

Quelques courses au Vival du village et nous voila attablés dans la grande pièce réfectoire du gite ...

Le meilleur moment de la journée ! Un petit repas préparé avec amour par Fanfan et Marco : spaghettis / saucisses !

 

Samedi 22 juin 2024

7ème étape: Egliseneuve d’Entraygues (Gîte Rivaux) - Saint Gènes Champespe (Hôtel du midi)

25,4 km / + 560 m / - 504 m / 7H50

Déjà 171 km dans les pattes… Les journées se suivent et ressemblent… Ce matin, pour ne pas déroger à la règle, le ciel est gris et il pleut… Bref une nouvelle journée « en enfer » nous attend… Façon de parler ! 

Les ponchos sur le dos, nous quittons le gîte des Rivaux à 8 heures 45…  

Marco, on a dit « on regarde droit devant pour la photos et on lève la tête ... Mais pas dans ce sens pffttttt » 🤣 ! 

Les heures se suivent, les kilomètres s’enchaînent, la pluie tombe sans cesse… Les obstacles se répètent…
Welcome en Auvergne ! 

 

Comme tous les jours, nous nous donnons rendez-vous à un endroit où notre itinéraire rando croise une route ou une piste carrossable accessible en van... La météo ne nous accorde aucun répit et c'est sous le auvent que nous nous tassons pour avaler une tranche de saucisson et un bout de Saint Nectaire. Nous sommes trempés, il fait froid... On ne peut, on ne doit pas s'attarder ! 

C'est reparti de plus belle sur un sentier toujours aussi... pourri !

Ça et là, des vestiges de la résistance jalonnent notre itinéraire ! 

À notre arrivée à Saint-Gènes-Champespe, la petite dame, patronne fort sympathique de l’Hôtel du Midi, nous demande de déposer nos « capes de pluie » et nos casquettes dans la grange.

Les chaussures trempées et boueuses prennent place devant la cheminée qui trône dans le restaurant. 

Nous prenons possession de nos chambres respectives… Les matelas sont de nouveau « mous » comme pas possible ! Perso, je préfère dormir directement sur le plancher qui est plus confortable ! 

Nous profitons d’une éclaircie pour admirer l’église du village dans son écrin de verdure.

 

 

 

Le délicieux repas du soir se prend dans une ambiance familiale. 
Au menu : galantine, salade d’endives, tranches de veau avec des pâtes, fromage avec confiture de myrtilles (un régal) et enfin tranches de « flan » .

 

Dimanche 23 juin 2024

8ème étape : Saint-Gènes-Champespe (Hôtel du midi) -  Chareire (Auberge du Tarafet)

27,6 km / + 579 m / - 422 m / 8H10

Les nuages remplacent progressivement le ciel bleu au cours de la journée…  

L'auberge du Tarrafet est située sur le versant sud du Puy de Sancy... Nous n'avons jamais été aussi prêt de la fin du trek... C'est dans un dortoir que nous prenons place pour notre dernière nuit avant notre retour sur la Bourboule.

C'est malheureusement ici que l'aventure se termine pour moi... Une douleur lancinante et de plus en plus violente au niveau du tibia gauche me fait craindre le pire... Une inflammation de ce foutu tibia m'empêche de poser le pied à terre et compromet donc toute possibilité d'ascension du Puy de Sancy... Les baumes du Tigre et de Saint Michel, les poches de glaces ... n'y font rien ! C'est frustrée, résignée et... en colère que je jette l'éponge... d'où le sourire un tantine crispé lors du repas et malgré une potée auvergnate qui n'a pas fait l'unanimité (hein Marco !) mais que j'ai tout de même appréciée...

 

Lundi 24 juin 2024

9ème étape:  Chareire (Auberge du Tarafet) - La Bourboule (Hôtel Le Genève)

28,20 km / + 1300 m / - 1620 m / 9H15

Ce matin, cela fait 9 jours que nous avons quitté la Bourboule ! 199 km ont été parcourus ! Il reste la dernière étape, la plus belle, la plus longue, mais aussi la plus difficile puisque l’itinéraire passe par le point culminant du Massif Central qui est aussi le plus haut volcan en France métropolitaine, le Puy de Sancy et ses 1885 m d’altitude. 

Fanfan reste avec moi, par solidarité féminine ou en raison de la difficulté de l'itinéraire... Nous prévoyons de regagner la Bourboule en van dans la matinée...

C'est donc entre hommes que l'équipe se prépare à l'assaut du Sancy.

 

 

 

 

 

Si le chemin à parcourir n'était pas si long... ce magnifique cep aurait pu finir dans nos assiettes...

L'ascension débute sur les courbes douces et rondes des paisibles plateaux d'estives... 

Très rapidement, la petite balade se transforme en randonnée beaucoup plus engagée d'autant que le vent et le froid ralentissent la progression.

Le brouillard, omniprésent ne permet pas d'apprécier la nature environnante... 

Le sommet n'est plus qu'à quelques mètres !

1885 m... Les y voilà... Bienvenus sur le toit du Massif Central... Il semblerait que d'ici on ait une vue à 360° sur 1/7 ème de la France... Pour les garçons, ce sera pour une autre fois !

Après une petite pause casse-croûte au sommet mais à l'abri du vent, une longue descente emmène le trio vers La Bourboule... Une éclaircie permet maintenant d'entrevoir le relief tourmenté et escarpé, les crêtes acérées, les pentes abruptes et les vallées encaissées et sauvages.

Et au milieu, coule une rivière...

28,20 km / + 1300 m / - 1620 m / 9H15 ... 

C'est fourbus mais ravis que la fine équipe arrive à la Bourboule...

Je n'ai pu monter au sommet mais mon grand garçon m'avoue en me serrant dans ses bras dès son arrivée :

« Je l'ai fait pour toi maman » !

Marco s'est mis sur son 31 pour le dernier repas ! Trop beau l'ami ! Si vous êtes OK, on remet ça dès que possible !

 

Bilan du GR 30 :

 

9 jours de rando

226,5 km parcourus

Dénivelés + : 6998 m

Dénivelés  - : 7010 m