Terminé le désert et les immensités sableuses, retour vers nos chères montagnes. On aborde une étape incontournable du Pérou : la fameuse Vallée Sacrée, berceau de la civilisation Inca comme en témoignent les nombreux sites archéologiques. Grâce à son climat doux et propice à l’agriculture, la vallée a d’ailleurs été surnommée « le grenier des Incas ».
11 - 14 novembre 2018
Bye bye 👋 les lignes de Nazca...
Nous sommes toujours dans le désert, Il fait chaud, très chaud même... alors lorsqu’on trouve, en bordure de la panaméricaine un abri, on n’hésite pas une seconde.
Deux motards colombiens super sympas font un détour pour venir nous dire bonjour... Ah ces colombiens, même loin de leur pays, ils sont adorables ! 🥰
En plein apprentissage du nouveau joujou d'Eric
Peu après nous faisons une halte au pied du Cerro Blanc réputée pour être la dune la plus haute du monde qui culmine à 2 080 mètres (1 200 mètres de dénivelé).
Personne à bâbord, personne à tribord... c’est l'endroit idéal pour prendre une bonne douche...
Anecdote :
Il y a du sable de partout, évidemment nous sommes dans le désert. Eric ne juge pas nécessaire de remettre son pantalon et décide de rester en slip...
Le voilà au volant de Chouchou.
Arrivés à 2 500 m d’altitude, un barrage de 👮♀️. En voilà un qui se positionne au milieu de la route et qui nous fait signe de stationner sur la bas-côté. J’en rigole d’avance. Pourvu qu’il ne demande pas à Éric de sortir pour ouvrir les soutes ou pire ouvrir les cantines sur toit. J’imagine la situation... 🤣 Il faut garder son sérieux !
Il s’approche. Il n’est pas très souriant !
« Los papeles del vehiculo ».
On lui présente tout ce qu’il veut.
« De donde vienes » ?
Et là, je vois son regard qui se dirige vers les cuisses d’Eric... 😲
« Euhhhh... Somos Frances señor !
- Es bueno.... es bueno » !
Le gars doit nous prendre pour des malades... C’est la première fois qu’il voit un touriste en slip à 2 500 m d'altitude...
Il ne nous faut pas plus de quelques secondes pour éclater de rire en repensant à la scène... 😂
Remis de nos « émotions » nous retrouvons nos amis des Hautes-Alpes pour une nouvelle soirée loin de tout...
La route asphaltée est sinueuse belle, roulante. Des troupeaux de vigognes semi-sauvages paissent sur les hauts plateaux. Avec leur petite tête élancée et leur mouvements gracieux, elles nous regardent à la fois craintives et curieuses. La vigogne fait partie des animaux les plus prisés au Pérou. Sa laine extrêmement fine attire toutes les convoitises. Pour éviter qu’elles ne disparaissent à plus ou moins longue échéance le gouvernement a mis en place un programme de protection pour notre plus grand bonheur !
Nous parcourrons des centaines de kilomètres au sein d’une nature vierge à l’infini. On comprend pourquoi Lima regroupe la moitié de la population Péruvienne.
Nous voilà à Chinchero. C’est ici que commence la vallée mythique tracée par le Rio Urubamba. Entre les hauts sommets, la plaine déploie ces parcelles dans une harmonie de couleurs allant du rouge de l’argile au vert des prairies et des cultures.
L'évolution des bonnets péruviens en treize ans...
Lors de notre première visite au Pérou, nous avions visité tous les sites archéologiques majeurs de la vallée (Ollantaytambo, Pisac et Chinchero mais aussi le splendide Machu Picchu), vestiges du passé Inca. D’un commun accord, nous décidons de ne pas y retourner. Il y a treize ans, nous avions les sites pour nous tout seuls. Aujourd’hui, 5 à 6 000 visiteurs peuvent arpenter le site du Machu Picchu quotidiennement. On préfère garder en mémoire les images de cette fabuleuse citadelle inca surplombant la Vallée Sacrée.
En 2005...
C’est ainsi que nous débarquons en fin d’après-midi aux salines de Maras situées au-dessus de la vallée sacrée. Nous prenons place sur une plate-forme qui domine le site. La vue d’ensemble est spectaculaire.
Le lendemain matin, à la première heure et bien avant l’arrivée des premiers minibus, nous nous présentons à l’entrée.
L’eau tiède et salée qui émane du sol est canalisée vers des bassins. Sous l’effet du soleil, elle s’évapore en laissant en surface le sel qui est ensuite traité pour être vendu sur le marché local. Plus de 4 000 puits en terrasse offrent toute la palette de teintes du blanc au brun. Un spectacle saisissant qui existait déjà avant les Incas. Mais aussi un calvaire pour des générations d’hommes qui portent à même le dos d’énormes sacs de ce sel qui leur dévorent lentement la peau et les yeux.
La journée vient de commencer lorsque nous quittons les lieux. Nous rejoignons Pisac, petite ville devenue hyper touristique mais néanmoins très agréable.
Quelques kilomètres encore et nous rejoignons Cuzco, nombril du monde en quechua et capitale Inca...
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Lhotelier (lundi, 19 novembre 2018 15:53)
Que de magnifiques commentaires, de belles couleurs.
Et du sel à revendre......
Bises jlj
Nous deux (lundi, 19 novembre 2018 16:11)
Merci... on vous embrasse