Située à 2 850 mètres d’altitude, Quito est la deuxième capitale la plus haute du monde après La Paz en Bolivie (3 650 m).
Au cœur des Andes équatoriennes, la capitale de l’Equateur s’étire sur un plateau au pied du colossal volcan Pichincha et de son sommet enneigé (4 747 m) qui semblent veiller sur elle. Ceinturée par les montagnes, Quito abrite plus de 2 millions d’habitants.
27 septembre 2018. Révision des « filtres » de Chouchou
Le soleil brille ce matin encore.
Pour la première fois depuis notre départ, on a déniché une « petite » pâtisserie française qui nous permet de nous régaler de 🥐 frais et croustillants. On déguste notre petit déjeuner au milieu des « sportifs » de tous âges.
Avant d’aborder l’altiplano, il est préférable que Chouchou soit en « pleine forme ». C’est donc à 9 heures que l’on se présente chez un « spécialiste » Land Rover de la capitale.
On est rassuré lorsqu’on voit 5 ou 6 Chouchous sur le parking.
Changement de l’huile moteur, changement des filtres (huile et air), graissage des arbres de transmission.
Depuis plusieurs mois, les portières arrière ne ferment plus avec la centralisation. Celle de droite est réparée (fils électriques sectionnés). Celle de gauche ne peut l’être car le moteur est « mort ».
Nous voilà avec un Chouchou presque tout neuf prêt à continuer sur les pistes de la Cordillère des Andes.
Nous regagnons notre « bivouac urbain » en fin d’après-midi.
Qui dit « ville » dit « difficultés pour prendre la douche ».
On apprend par les gardiennes du parking que nous pouvons faire un « brin de toilette » au gymnase municipal à une centaine de mètres. C’est donc hyper confiants que nous nous présentons à l’accueil, le sac sur le dos rempli de tout ce qu’il faut pour sentir bon ! 😇
C’est sans compter sur la présence des cerbères... 👹
« Donde vas ? 🤨
- Vamos a la ducha, señor ! 😁
- Es prohibido... »
Qu’est-ce qu’il dit le monsieur...
« Es 🚫... Et depuis quand es prohibido ? 🤔
- Desde 15 dias ! »
😱
Voilà notre veine... C’est ici que le 📽 se met en action... 🎬: Movimiento... Action !
« Por favor señor, una vez 😇... Solo una pequeña ducha ! 🙏 😢
- Espéra 5 minutos...
OK es bueno ! Solo para hoy ! »
💪!
Eh bien voilà, tu vois quand tu veux !
Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour se laver ! 😂
28 septembre 2918. Visite de Quito
C’est en bus local que nous rejoignons le centre historique inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1978.
Un vieux monsieur charmant rencontré à l’abri de bus nous accompagne pour nos premiers pas dans les ruelles bondées de la vieille ville.
Les bâtiments sont relativement bien conservés malgré les tremblements de terre répétés ( le dernier date de 1917).
Des dizaines d’églises, de chapelles, de monastères nous rappellent l’époque coloniale.
La place de l’indépendance plantée de magnolias, d’hibiscus et de cocotiers est le lieu de rendez-vous des Quiteños retraités qui monopolisent les bancs et y flânent toute la journée. C’est pourquoi les plus jeunes l’appellent ironiquement la plaza « de las palomas muertes » ou place « des pigeons morts ».
On passe la journée à flâner dans les rues de la capitale. Nous n’avons vraiment aucun souvenir de notre passage dans la ville, vingt ans plus tôt.
C’est tout à fait par hasard (enfin on l’a un peu provoqué tout de même) que nous nous retrouvons face au Taxo Hôtel qui nous avait accueilli en 1998.
Ce n’est que dans la soirée que nous rejoignons, à pied, le parc Carolina pour retrouver Chouchou.
29 septembre 2018. Le volcan Pichincha
Ne souhaitant pas nous attarder plus longtemps dans cette mégapole, on prend la route en tout début de matinée. Toutefois, on ne peut pas quitter la capitale sans aller sur les flancs du volcan Pichincha afin d’avoir une vue sur le plateau.
Deux options s’offrent à nous : le téléphérique de fabrication française... Cocorico 🐓... où tout simplement Chouchou, puisqu’une piste conduit au belvédère situé à 4 000 mètres d’altitude !
Nous choisissons la deuxième option.
Nous mettons plus de deux heures pour parcourir les quelques 25 kilomètres qui nous séparent de la Cruz Loma. La route goudronnée se transforme très rapidement en piste poussiéreuse qui traverse des villages inhospitaliers.
Des travaux jalonnent la piste... Il faut négocier afin de pouvoir passer avec Chouchou. En échange d'un peu d'eau et de biscuits, la voie se libère !
Nous sommes accueillis par une bande de « joyeux lurons » qui brandissent des drapeaux en récitant des prières et en invoquant les dieux… de bénir... on ne sait trop qui ou quoi !
Depuis le belvédère, la vue est époustouflante sur la ville mais également sur la chaîne des volcans.
Écrire commentaire
Christian FOURCADE (mercredi, 03 octobre 2018 17:34)
Wouhaa ... magnifique paysage ... je vous envie ... régalez encore et encore.Bises.
Nous deux (mercredi, 03 octobre 2018 17:40)
Merci Christian... on t’embrasse . Enfin surtout moi lol