Colombie, nous voilà !

Jamais nous n’aurions pensé un jour fouler le sol de la Colombie, pays au passé sulfureux !

Notre famille et nos amis ont tendance à être alarmiste sur la situation dans le « pays des FARC et de la cocaïne ».

A vrai dire, tous les voyageurs rencontrés au cours de notre périple sont unanimes et disent qu'il s'agit de la plus belle destination d’Amérique Latine !

Alors qu’en est-il vraiment ?

15 et 16 août 2018. « Où est Chouchou » ?

On ne sera vraiment rassuré que lorsque nous aurons récupéré notre Chouchou ! On sait que le parcours du combattant s’annonce rude et épuisant, certains voyageurs ayant attendu quinze jours que les autorités portuaires daignent leur rendre leur « maison roulante ».

On imagine le nombre de containers qui transite par le port de Cartagena.

Mais « où est Chouchou » ?

Boris, notre transitaire panaméen, nous fait parvenir un mail détaillant les vingt et une étapes de la « récupération » pour nous aider dans les démarches !

C’est le mercredi 15 août à 8 heures sonnantes et trébuchantes que nous nous présentons au port de Cartagena avec Ana, notre coloc de container. Une seule personne, par véhicule, ne peut pénétrer dans le « sanctuaire » qu’est le port.

C’est à partir de ce moment-là que commence le parcours du combattant !

Du port à la compagnie maritime, de la compagnie maritime au port, du port à la douane, de la douane à l’assurance, de l’assurance à la banque, de la banque au port… et l’attente entre chaque étape... qui dure, dure ! Il faut prendre le taxi ou marcher des kilomètres pour se rendre d’un bureau à l’autre !

18 heures, c’est la fermeture des bureaux. Le rendez-vous avec l’inspecteur des douanes est pris pour le lendemain à 8 heures et demie.

Les choses avancent doucement mais sûrement. Si aucun grain de sable ne se glisse dans l’engrenage, on devrait récupérer Chouchou demain en fin d’après-midi.

Le lendemain, Éric s’y « colle à nouveau ». Les formalités reprennent de plus belles !

13 heures : Chouchou est enfin libre !

On va pouvoir reprendre une activité normale ! 👍

Nous apprécions tout autant le street art (art urbain) qui colore les murs décrépis ! Ces « dessins » sont omniprésents dès que l’on quitte le centre chic du quartier historique. Au fil de nos voyages, on a appris à aimer ces œuvres d’art qui sont loin de ressembler à de vulgaires tags. Ces vieux murs peinturlurés donnent une note de gaieté dans certains quartiers qui pourraient paraitre un brin... inhospitaliers !