4 - 8 juillet 2018
Au sud du Costa Rica, côté Pacifique, nous découvrons la péninsule d’Osa où se situe le Parc national du Corcovado.
Après quelques hésitations et renseignements pris auprès de la population locale, nous décidons de ne pas visiter ce parc en raison des prix que nous estimons prohibitifs et totalement injustifiés au vu de ce que nous avons déjà vu et vécu tout au long de notre périple (une centaine de dollars par jour et par personne pour un trek d'une quinzaine de km permettant d'observer une faune également visible à l'extérieur du parc).
Cette région sauvage est considérée comme l’endroit le mieux préservé du pays. Elle n’est pas très étendue mais rassemble à elle seule plus de 2,5 % de la biodiversité mondiale. Le tourisme s’y installe peu à peu.
Nous nous arrêtons à la Playa Blanca pour profiter des eaux calmes du Golfe de Puerto Jimenez.
Rien de tel qu'un bon petit déjeuner pour commencer la journée !
Avant de reprendre la route vers le sud...
Les sites naturels sont très beaux.
Un petit arrêt à Puerto Jimenez...
... nous permet de faire le plein d'eau...
... et surtout d'assister à la victoire de l'Equipe de France contre l'Uruguay : 2 - 0 Goallllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
On emprunte une piste en direction des plages désertes du sud de la péninsule et de Carate, l'un des accès au Parc de Corcovado.
A Playa Matapalo, plage de surfeurs...
... nous retrouvons Alexis, notre pote américano / mauricien avec qui nous avons effectué la traversée éclair du Nicaragua !
Nous nous endormons avec les cris de singes hurleurs et en présence des singes araignées...
et sommes réveillés par les cris des aras Macao (ou aras rouges).
Grand coup de ❤️ pour ce magnifique oiseau au plumage flamboyant, aux ailes bleues et jaunes, à la longue queue rouge et à la tête blanche.
Ce perroquet a un cri très particulier que nous avons appris à reconnaître. On sait quand il arrive vers nous et va se poser sur l’arbre en quête de nourriture. On le voit s'alimenter de fruits et de graines. Son bec lui permet de casser les coquilles. Sitôt les fruits consommés, il nous « canarde » depuis son arbre avec les restes de son repas !
Ce qui le rend particulièrement attachant, outre sa beauté, c’est le fait que lorsque l'ara rouge choisit sa (son) partenaire, il (elle) lui reste fidèle pour la vie (entre 40 et 50 ans). Ils ne se séparent jamais sauf pendant la couvaison. Ils volent ensemble, recherchent la nourriture ensemble et se posent sur la même branche, ou presque.
Malheureusement, la population d’aras Macao a fortement diminué en raison de la destruction de leur habitat, des captures pour le commerce et des pesticides ! 😭
On pique-nique dans des endroits sauvages et paradisiaques...
On se rafraîchit dans les cascades enfouies au beau milieu de la jungle...
On observe la faune...
et la flore...
C’est beau, ça fait rêver...
L’envers du décor
Ce petit bout de paradis est colonisé par les IVNI autrement dit par les « insectes volants non identifiés ». Pour éviter les piqûres, voire les morsures, on doit se tartiner de repel insect...
Le sol abrite toutes sortes de petits animaux que l’on préfère ne pas rencontrer tels les araignées, les scorpions, les serpents dont le mortel « fer de lance »… Et j’en passe !
En journée, tu vois à peu près où tu mets tes tongs mais la nuit, quand tu te lèves pour faire pipi... Brrr ! Le bruissement des branches, les ombres qui s’animent, les cris des animaux, leur « présence invisible », l’obscurité combinée à l’humidité... 😰
Pour l’instant, on survit ! 😁
L’épopée de Bahia Drake
La piste pour aller à Bahía Drake, depuis Rincón, est décrite comme étant une petite aventure. Avant de nous jeter à corps perdu dans cette « aventure », nous prenons tous les renseignements nécessaires auprès de locaux pour savoir si le village de Bahia Drake est accessible actuellement.
Nous sommes en effet en saison des pluies et les rios que nous devrons traverser risquent d’être en crue ce qui peut s’avérer problématique 🤭. Chouchou est performant en la matière mais n'étant pas des pros, on ne souhaite pas inonder notre chambre à coucher 😱ou passer la nuit dans l’océan Pacifique 😲 ! A priori, très peu de véhicules empruntent cette piste et la majorité des touristes arrive à Bahia par bateau ou par avion.
On s’y « jette » ! On sera toujours à même de faire demi-tour en cas de difficulté majeure !
Les kilomètres défilent...
Certes, le 4X4 est obligatoire mais ce n’est pas un truc de ouf non plus ! La piste n’est pas « défoncée » mais ce qui peut poser problème ce sont les pentes, les descentes à fort pourcentage (surtout quand le terrain est boueux) et les passages de Rio.
C’est toujours impressionnant de se retrouver face à un « fleuve » qui te barre la piste. Ne surtout pas tenter un nouveau passage.
Suivre les traces de pneus existantes...
La meilleure solution étant d’attendre la venue d’un ticos (= costaricien), d'observer son itinéraire et de le suivre...
Si lui passe, pourquoi pas toi ? 😬
Tu fermes les yeux, tu pries 🙏puis tu actionnes le « pilote automatique ». Tu avances alors tranquillement, sereinement dans le lit de la rivière !
Quel champion ce Chouchou ! Quand tu le mets entre les mains d’un as du volant, tu te sens même de traverser le Lez pendant un épisode cévenol !
Tantôt des paysages de jungle, tantôt des pâturages mais la couleur qui domine… c’est bel et bien le vert !
En traversant un village, nous faisons la connaissance des aïeux de Chouchou. Ils sont en piteux état mais cette carcasse-là, on la reconnait entre mille !
Nous mettons une heure et demie pour parcourir les quelques trente bornes de piste. Nous arrivons sous une pluie battante.
Bahia Drake est un petit bout de monde. Il n’y a pas, à franchement parler, de cœur de village. Quelques établissements pour routards ou de luxe sont disséminés dans la végétation luxuriante. La baie est belle, la plage de sable pourrait être plus propre notamment aux abords des habitations !
Nous reprenons la piste en sens inverse en espérant que la pluie ne fasse pas grossir les rios.
Pas trop d’inquiétude toutefois car en cas d'arrêt forcé, nous pouvons tenir un siège avec notre réserve de 40 litres d’eau et nos tonnes de boites de thon à l’huile !
Quelques heures plus tard, nous quittons la péninsule...
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Lhotelier jlj (mercredi, 11 juillet 2018 13:59)
Merveilleux reportage.
Merveilleux chouchou.
Merveilleux chauffeur.
Merveilleuse narratrice.
Kenavo.
Bises jlj
Nous deux (jeudi, 12 juillet 2018 03:34)
�� et merci à vous deux
Rigaud (jeudi, 12 juillet 2018 05:35)
Il est vrai que le prix des entrées de parc sont trop chers . Comme vous je suis passé à côté. Même galère pour traverser les rios heureusement j avais un.4×4 je me suis retrouvé seul au milieu de nulle part des kilomètres des heures pour tomber sur une maison isolée avec tjs un accueil chaleureux. Bref j envie votre aventure. Vos photos sont magnifiques bisous bonne continuation
Nous deux (jeudi, 12 juillet 2018 05:46)
Merci GG. Disons que pour les parcs, il faut faire des choix vu les prix prohibitifs qu’ils affichent pour les touristes! Même si les parcs sont beaux... quasiment 100 $ pour accéder au Corcovado... on a trouvé cela un peut exagéré! D’autant que les animaux ne s’arretent pas aux frontières des parcs!!! Bisous à toi et encore merci... à +
Nous deux (jeudi, 12 juillet 2018 05:51)
Et merveilleux commentaire jlj.
daniel DURAND (jeudi, 12 juillet 2018 20:21)
merci de nous faire rêver avec vos superbes photos et commentaires bisous du gard
jeannine j fi (jeudi, 12 juillet 2018 21:50)
en pleine jungle on trouve des animaux bizarres sans textile mu fais tres attention !!!!!!!! pour le reste vous continuez a nous faire rever un grand bravo . dimanche pour la finale par rapport a ce que vous vivez il faut relativiser ....................
GROS BISOUS A PLUS
Nous deux (vendredi, 13 juillet 2018 03:26)
Daniel et Pascale:
Merci pour votre petit mot! On vous embrasse. On espère que vous allez bien et que vous faites quelques virées avec Votre Ducato!
Nous deux (vendredi, 13 juillet 2018 03:34)
Ma petite marraine, Jean Fi,
Eric ne loupe pas une occasion de se mettre tout nu! Je n’ai qu’une peur: qu’il fasse la même chose sur la place de la Comédie à notre retour lol. Sinon tout va bien. On est passé de 40 °C à 10 ° et on vient de ressortir les doudounes. Pour les bleus... On n’a raté aucun match, même celui de 4 heures du matin... alors celui la on l’attends depuis le début... Allez on vous fait de gros bisous on va manger un morceau! Demain volcan au programme si la météo le permet!