30 juin 2018. Encore de belles rencontres...
Le Costa Rica est dépeint comme un paradis terrestre pour sa faune et sa flore.
Nous n’avons pas croisé beaucoup d’animaux depuis notre entrée dans le pays si ce n’est un crocodile, des singes et des iguanes !
On oublie les félins tels que les jaguars, les pumas, les ocelots... ceux-là, c’est l’arlésienne... on en entend toujours parler mais on ne les voit jamais.
En revanche, on espère croiser la route des toucans, des aras, des paresseux, des tortues luth et des... grenouilles.
Ces demoiselles sont si minuscules et cultivent tellement l’art du camouflage que seul un œil avisé peut les repérer dans une végétation aussi dense.
On apprend par les « 3 chats perchés » alias Christian, Francoise et Tom de la Grande Motte qu’il existe un endroit sympa au Costa Rica pour l’observation des 🐸.
On se rend chez « Frog Heaven ».
Ici, pas de barrière, pas de filet. Simplement un terrain immense recouvert de forêt humide, royaume des batraciens. Pour pouvoir observer les animaux dans leur milieu naturel, il nous faut débourser 25 $ par personne !
« Et ça continue encore et encore, c’est que le début, encore et encore... » !
Cela dit, les proprios sont vraiment adorables et nous autorisent à dormir sur le parking engazonné, à prendre la douche chez eux et à souper sous l’apprenti, bien au sec. 😘
Rdv est pris pour le lendemain 6 heures 30.
Il pleut toute la nuit. Les grenouilles devraient être de sortie. 👍
Le répulsif est de mise. Il y a au moins un insecte que nous allons rencontrer : le moustique ! 😫
On est tout excité à l’idée d’observer ces toutes petites créatures multicolore.
José, son père et un volontaire espagnol nous accompagnent dans cette « chasse à la grenouille ». Nous avons effectivement besoin d'experts car nous ne sommes pas sûr de trouver ces « bestioles minuscules » au milieu de cette végétation exubérante.
Ils sont passionnés et intarissables. C’est un réel plaisir d’être en leur compagnie.
Elle est là, immobile, sous une feuille. Elle se fond dans le paysage. Sa couleur verte la rend difficile à repérer. Elle vit dans les plantes et dans les arbres et ne descend que très rarement au sol.
En la titillant, elle se déplie et se métamorphose en une splendide créature tout droit sortie d’un dessin animé.
José nous explique que nous sommes en présence de la grenouille emblématique du Costa Rica :
la « rainette aux yeux rouges ».
Son iris noir est vertical comme celui d’un chat. Cela s’explique par le fait qu’elle voit parfaitement dans le noir.
Elle est juste splendide ! Elle prend la pose !
Elle mesure 5 ou 6 cm. Ses flancs sont bleutés avec des bandes blanches ressemblant à de larges cicatrices. Les extrémités de ses pattes (de ses mains et de ses pieds) sont de couleur orange vif. Ses doigts se terminent par des sortes de petites boules qui lui permettent de s’accrocher sur n’importe quel support.
Puis, quand le shooting photo prend fin, elle ferme ses grands yeux rouges en les rentrant à l’intérieur de son crâne, elle couvre la partie bleutée de ses flancs avec ses pattes arrière, elle utilise ses pattes avant pour se fixer sur sa feuille et elle redevient telle que nous l’avons trouvée... une ventouse vivante !
Puis c’est au tour de :
la « grenouille Fraise ».
Elle mesure à peine 2 cm. Mademoiselle est toute mignonne ce matin vêtue de son tea shirt rouge et son 👖 ! C’est tout naturellement qu’elle prend le surnom de « grenouille Blue Jean ». Mais il ne faut pas s’y fier. Elle fait partie des grenouilles toxiques et, de ce fait, peu de prédateurs n’osent l’attaquer ! José nous explique que c’est en mangeant certains insectes comme les fourmis qui sécrètent un venin puissant qu’elle devient dangereuse. Elevée dans un vivarium et nourrie avec des mouches... elle serait inoffensive !
Elle ne tient pas en place et saute dans tous les sens. Ses couleurs tranchent avec le milieu dans lequel elle évolue.
Voilà
la « grenouille tueuse » ou « grenouille poison ».
Elle aussi est venimeuse, pour les mêmes raisons. Ses toxines sont même utilisées par certaines tribus d’Amazonie pour enduire les bouts des flèches des arcs et des sarbacanes.
Et enfin,
la « grenouille de verre ».
On éprouverait presque un élan de « tendresse » vis à vis de cette petite créature si frêle et si jolie.
Elle a une particularité : sa couleur vert citron et sa peau transparente laissent voir ses organes !
Nous avons même la chance de voir un bébé paresseux ou un bébé aï, au choix, perché sur son arbre. Il se déplace de 10 mètres à la minute, soit 600 mètres à l’heure ! Le seul endroit où il est vulnérable c’est lorsqu’il descend au sol... une fois par semaine... pour faire ses besoins !
Finalement, on s’est découvert une nouvelle passion pour les grenouilles.
Elles ne sont certes pas aussi majestueuses que les grizzlis mais nous avons pris un immense plaisir à les observer pendant plus de quatre heures !
Merci José pour ton accueil. Merci d’avoir pris le temps de nous faire découvrir ta passion.
L’appareil photo a crépité pas mal de fois au cours de la matinée mais le résultat nous satisfait pleinement !
La journée est belle à tout point de vue puisque nos « Bleu Blanc Rouge » sont exceptionnels, remarquables, excellents et obtiennent leur billet pour les 1/4 de finale !
Goalllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
« Retour à la casa pour les Argentins »...
... Aux suivants !
😜
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odile et christian (mardi, 03 juillet 2018 09:04)
bisous on en avait vu des grenouilles comme ça en Guyanne
Nous deux (mercredi, 04 juillet 2018 03:40)
Elles sont trop jolies avec toutes ces couleurs!!! Vous avez dû avoir des serpents aussi en Guyane... Brrrrrr... quelle horreur... Mu