La petite île de Flores

4 mai 2018

Ça fait deux jours que nous sommes arrivés sur le territoire guatémaltèque et nous n’avons toujours pas d’assurance pour Chouchou. Surtout, être prudents sur la route. Ne pas être contrôlés par la police !

Nous contournons l’immense lac de Petèn Itza jusqu’à San Benito, limitrophe du joli village touristique de Flores.

Il faut absolument que l’on trouve une bonne connexion Wi-Fi pour lire nos messages.

Nos soucis du moment restent l’assurance et la CB.

Un MacDo fera l’affaire... Petite pensée pour Deborah !

Lourdes, l’agent de la compagnie d’assurances Seguros, nous a répondu. Elle peut assurer Chouchou pendant trois mois sur toute l’Amérique centrale, excepté le Panama, pour la somme de 90 euros en RC. Vu que ses bureaux sont à quelques 600 kilomètres de l’endroit où nous nous trouvons, elle nous demande d’aller payer dans une banque G&T CONTINENTAL. Une heure après, le paiement effectué, nous avons notre numéro de police. 😅 

Le directeur de la BP, quant à lui, nous informe que nous devons absolument déposer plainte pour le remboursement des achats suite à l’usage frauduleux de la carte bancaire. Il ne doit pas avoir conscience qu’ici, c’est un peu plus compliqué que ça ! De toute façon, pour se faire rembourser le montant des achats frauduleux, le dépôt de plainte n’est plus obligatoire depuis plus de 15 ans... Donc... 😛. Un bras de fer s’annonce !

Quelques tacos font l’affaire pour le repas du soir.

Nous rejoignons Ixpanpajul Natural Park que nous avons repéré sur iOverlander. Il s’agit d’un immense terrain planté de beaux arbres en lisière de jungle où paissent toutes sortes d’animaux : brebis, cheveux, ânes.

Moyennant 4 € par personne, on a l’autorisation d’y camper. Deux gardiens armés de fusils à pompe, crosses courtes, ouvrent le grand portail. Ils restent là toute la nuit et assurent des rondes. C’est à la fois rassurant et... Ils nous disent avoir des armes par mesure de précaution !

Il fait toujours très très chaud. Nous nous installons sous les grands arbres.

Des bruissements dans les branches, puis des cris rauques et terrifiants... Les singes hurleurs sont juste au-dessus de nos têtes. Même en y étant habitués, c’est toujours impressionnant. Pourvu qu’ils ne leur viennent pas à l’idée de venir nous faire un petit coucou. Le concert dure une bonne quinzaine de minutes. Il s’arrête soudainement comme il avait commencé.

5 et 6 mai 2018

Des singes-araignées viennent nous saluer dès notre réveil !

C’est tout proprets que nous visitons Flores.

C’est une petite île de 3 000 habitants qui a donné son nom à l’agglomération plus vaste qui englobe les villes de San Benito et de Santa Elena. Flores est aujourd’hui reliée à la terre ferme et à Santa Elena par le Puente Relleno, une digue de 400 m de long environ, qu’empruntent chaque jour ses habitants. Flores possède beaucoup de charme et a une allure de petit village paisible. Sa situation exceptionnelle au milieu des eaux, ses étroites ruelles bordées de vieilles maisons, ses berges récemment restaurées en font un lieu privilégié et apprécié des touristes.

Nous quittons Florès en début d’après-midi. Très rapidement, il se met à pleuvoir. La vigilance est de mise. La pluie est de plus en plus intense. Par mesure de sécurité, nous préférons nous arrêter. Un chemin de terre nous mène jusqu’à l’entrée de la ferme « Finca Ixobel » où nous trouvons refuge.

Cette vaste propriété offre la possibilité de camper au milieu d’une belle pelouse. Vu le temps, et pour quelques quetzals de plus, nous optons pour un hébergement en dortoir. L’endroit est propre et le staff sympa. Nous partageons notre « piaule » avec un néerlandais. Pourvu qu’il ne ronfle pas ! La pluie redouble d’intensité durant la nuit. Nous avons fait le bon choix. De plus, aucun ronflement...