Rastas et reggae

28 avril 2018. Belize City, Caye Caulker et snorkelling

Un très gros orage perturbe notre nuit. Au réveil, le temps revient au beau et c’est le ciel bleu qui domine. Nous nous sommes fait attaquer par des petits insectes appelés ici « sand fly » qui ont laissé des traces rouges sur nos peaux de bébé 😉. Ça gratouille pas mal ! 😩

Contrairement à ce que l’on pensait, Belize City n’est plus la capitale du pays. Touchée à de nombreuses reprises par des ouragans, le gouvernement a décidé de créer une capitale plus sûre, Belmopan. Celle-ci est située plus dans les terres et jouit d’un climat moins malsain. Mais si Belize City n’est plus la capitale, elle n’en demeure pas moins le cœur économique et la plus grande ville du pays.

On cherche à savoir pour quelle raison l’anglais est la langue officielle dans cet univers latino. Ce territoire, appelé autrefois Honduras Britannique a été colonisé dès le XVIIe siècle par les européens, d’abord les pirates et les corsaires, puis les Britanniques en 1862 et 1964. En 1981, il est devenu indépendant mais fait partie du Commonwealth.

On pourrait se croire en Afrique en raison d’une importante population noire, descendant d’esclaves.

Il y a beaucoup de Rastas et l’ambiance est plutôt Reggae. D’après ce que l’on voit à travers certains comportements, la drogue et l’alcool ont fait des ravages dans le coin. D’ailleurs, un p’tit gars nous propose de la Marijuana alors que nous achetons des fruits !

Nous préparons notre sortie snorkel du lendemain. Pour cela, nous nous rendons au départ des bateaux pour connaître les horaires de départ des navettes pour Caye Caulker.

29 avril 2018. Caye Caulker

Deuxième nuit consécutive d’orage intense et de vent. La saison des pluies serait-elle en avance ? Noooooooon !

Réveil matinal puisque nous prenons le water-taxi à 8 heures pétantes.

Chouchou stationné, nous allons prendre nos tickets et c’est parti pour une heure de navigation.

En débarquant, on remarque immédiatement la douce ambiance de vacances qui se dégage de ce petit bout de terre.

Seules, des voiturettes de golf parcourent les rues ensablées. Tout est propret. L’attraction principale de l’île étant la plongée et le snorkelling, nous nous mettons en quête de trouver une « agence » pour nous emmener sur la barrière de corail, la seconde plus longue du monde après celle d’Australie.

C’est finalement en compagnie de deux jeunes Anglaises et d’un Texan que nous allons découvrir les fonds marins. Philippe, notre pilote nous accompagne dans toutes les plongées.

Nous nageons avec d’immenses raies, des tortues, de nombreux poissons multicolores, des bancs de barracudas et des dizaines de requins nourrice fort heureusement inoffensifs pour l’homme mais impressionnants tout de même.

Nous évoluons entre les coraux qui affleurent l’eau. Attention, ne pas toucher, sinon brûlures garanties !

Nous passons une belle journée et c’est un tantinet fatigués que nous reprenons le bateau pour rejoindre la marina.