L'heure du bilan

Bilan de notre séjour au Mexique

 

Nous avons passé deux mois dans ce pays.

Passage de frontière USA / Mexique à Tijuana

Passage de frontière Mexique / Belize à Chetumal

7 600 km parcourus

 

Ce que nous avons aimé :

La beauté et l’ambiance des villes coloniales et de leurs zocalos ;

Les merveilleux cactus de la Baja California ;

La Laguna de Bacalar et ses sept couleurs ;

La Laguna Colorada de Rio Lagartos où se mêlent le rose, l’orange, le blanc et le vert ;

Les sites Mayas (Bonampak pour ses peintures, Yaxchilan pour son côté Indiana Jones, Palenque, Chichen Itza et Uxmal pour leur préservation et leur restauration, Calakmul pour la possibilité d’escalader ses édifices et Tulum pour sa situation en surplomb de la Mer des Caraïbes) ;

Les cenotes et les chutes d’eau ;

La réactivité et l’efficacité des mécaniciens... et le bas coût de la main d’œuvre ;

Les policiers et militaires très sympas dans l’ensemble ;

Les prix beaucoup moins chers qu’en Europe et aux USA - Canada.

 

Ce que nous n’avons pas aimé :

Les deux usages frauduleux de nos deux cartes bancaires...

Les détritus omniprésents quel que soit la région traversée. Le pays est malheureusement très sale et, à aucun moment, nous n’avons eu envie de « nous poser » dans cette nature souillée, excepté en Baja California où nous avons fait quelques beaux bivouacs ;

Les topes (un peu moins dans la péninsule du Yucatan) ;

L’accueil des mexicains en général. Excepté quelques rares exceptions, nous ne les avons pas trouvés particulièrement sympathiques.

 

27 avril 2018. Passage de la frontière Mexique 🇲🇽 - Belize 🇧🇿

Bacalar n’est qu’à 35 kilomètres de la frontière avec le Belize.

D’après les renseignements recueillis, les prix sont prohibitifs dans ce petit pays et sont trouvent exprimés en US $. Nous décidons donc de faire quelques achats à Chetumal, dernière ville mexicaine avant le poste douanier. Nous savons qu’il ne faut pas transporter de fruits, légumes, œufs et certaines autres denrées lors du passage de frontière. Ça tombe bien, il nous reste 4 🍅, 2 🍌 et une dizaine 🥚dans le frigo. On croise les doigts pour que le contrôle soit light.

On sait également que les douaniers mexicains sont peu scrupuleux. Ils ont tendance à faire payer une taxe de sortie du territoire qui, d’après certains voyageurs, peut s’élever à 500 pesos soit environ 22 €.

C’est parti pour le parcours du combattant.

1ère halte : bureau Banjercito.

Incontournable puisque c’est ici que doivent nous être restitués les 400€ de caution laissés pour l’importation de Chouchou dans le pays. La jeune femme demande à le photographier pour attester que c’est bien lui qui sort du territoire. Elle photographie même la plaque sur laquelle est mentionnée la pression des pneus… LOL. Elle a dû penser qu’il s’agissait du numéro de série. 🤣

2ème halte : poste frontière mexicain.

Le douanier dans sa guitoune est littéralement avachi sur son siège. La première chose qu’il nous demande en espagnol : « vous devez payer la taxe ». On fait mine de ne pas comprendre. Il continue en anglais : « fee ». « Pourquoi ? On a déjà payé il y a deux mois en rentrant au Mexique ». Il insiste, nous aussi… On sait qu’on a payé mais on ne retrouve plus le document. D’un ton peu amène, il nous demande de stationner Chouchou quelques mètres plus loin ! Il sait très bien qu’on a payé... mais il tente le coup... L’enfoiré ! Oups ! On cherche dans nos papiers... Ouf, on retrouve la preuve ! Mon p’tit gars, tu ne vas pas nous la faire ! C’est victorieux qu’Éric retourne à la guitoune ! Il revient le sourire aux lèvres et le stampel de sortie sur les passeports ! On a « économisé » 45€ !

3ème halte : la fumigation. À partir de maintenant, l’anglais est de nouveau de mise…

C’est nouveau, ça vient de sortir ! Les véhicules qui passent la frontière doivent être désinfectés ! Il y a deux voies de circulation. On prend celle qui évite la fumigation... C’est sans compter sur la perspicacité du personnel présent qui nous fait de grands gestes. On stoppe, étonnés 😮. Yes ? Il nous oriente vers une machine genre rouleaux de lavage. Il faut passer lentement à l’intérieur sans s’arrêter et Chouchou est désinfecté et prêt à affronter le Belize. Et de 100 pesos !

4ème halte : l’immigration du Belize.

Vérification des passeports, tampons d’entrée. Pour nous c’est OK.

Pour Chouchou, il va au bureau importation temporaire. On est reçu immédiatement par un gars, un grand black, pas désagréable, mais pas particulièrement souriant et, pour le moins, nonchalant. Il traîne, il regarde, il s’occupe d’autres personnes entre temps. Une demi-heure après, il est toujours avec la carte grise en main et... on attend. Il demande à voir Chouchou. Les cantines, les soutes. Avez-vous des fruits, des légumes, des œufs ? On a de tout... mais on lui dit 2 🍌 ! Mais on peut les manger tout de suite si vous voulez. « No, it’s OK » ! Ouf ! Heureusement qu’il ne regarde pas dans le frigo !

5ème halte : re-douane.

Le gars présent est tellement content de voir un Chouchou qu’il le prend en photo avec son téléphone. En rigolant et en tendant la main, Éric lui dit « Five dollars ». « No it’s a joke » ! 🤣

Pas de fruits, pas de légumes, pas d’œufs ?

« Nothing sir » en croisant les doigts.

« It’s OK, you can go » ! Re-gros ouf de soulagement…

6ème halte : l’assurance pour Chouchou.

C’est au poste frontière que nous prenons la responsabilité civile obligatoire pour circuler à Belize. Il nous en coûte 12 euros pour 7 jours.

 

WELCOME IN BELIZE

 

27 avril - 3 mai 2018. Belize 🇧🇿

Avec sa superficie d’à peine 23 000 km² pour une population de 390 000 habitants, le Belize est l’un des plus petits pays d’Amérique centrale.

Ce territoire est essentiellement réputé pour ses spots de plongée et de snorkelling.

Sur la terre ferme, c’est la jungle qui prédomine. Mais le Belize, c’est aussi les vestiges de la civilisation précolombienne maya et bien d’autres choses encore que nous allons découvrir.

Nous mettons deux bonnes heures pour atteindre Belize City. L’environnement est totalement différent de celui rencontré au Mexique : végétation plus abondante, petites maisons de couleurs vives sur pilotis, peu ou pas de tope et surtout propreté des abords de route.

Comme bon nombre de voyageurs, nous nous rendons à la marina de Old Belize City. Nous déplions notre tente de toit face à la mer des Caraïbes. Nos seuls voisins sont des bateaux de plaisance. Pour 6 € par nuit, nous sommes en sécurité.

Cette marina est surprenante. On se croirait au zoo.

Un cochon / sanglier accourt à notre rencontre pour se faire caresser, comme un petit chien.

Des poules et des coqs nous informent du lever du soleil !

Des iguanes se dorent au soleil…