Bacalar, eaux turquoises, lagune aux sept couleurs et plages des Caraïbes. Majahual

C’est après quatre heures de route depuis Calakmul que nous arrivons à Bacalar, tout au sud du Mexique dans l’état du Quintana Roo. Nous avons choisi de séjourner deux nuits dans ce village encore épargné par le béton.

L’hôtel Azul 36 est un joli petit établissement constitué de deux bâtiments blancs entouré d’une pelouse verdoyante et agrémenté d’une piscine bleu azur.

Les chambres sont propres, modernes, au style épuré. Tous les éléments sont réunis pour que nous nous y sentions bien.

Un petit plongeon en guise de rafraîchissement et nous nous mettons en quête d’une gargote pour grignoter un morceau. Nous sommes à saturation de tacos. Aussi, nous repérons une pizzeria en bordure du zocalo.

18 avril 2018. La lagune aux sept couleurs. Bacalar

C’est aujourd’hui que nous allons découvrir la lagune qui nous semble être un lieu incontournable de tout voyage dans la péninsule du Yucatan.

Après un copieux petit déjeuner à « La Piña », nous nous dirigeons vers les pontons qui partent de la ville et permettent d’accéder aux eaux translucides de la lagune.

Lorsqu'on consulte les brochures du Mexique, il semble n’y avoir que Cancun et Playa del Carmen, le royaume du All inclusive. Il existe pourtant quelques petits coins de paradis offrant une alternative au tourisme de masse et à la société de consommation de la Riviera Maya. C'est le cas de Bacalar.

Ici, le bleu du ciel rencontre ceux de la lagune. Celle-ci s’étend sur 42 kilomètres de long et seulement 4 kilomètres de large. Elle est alimentée en eau douce par des cenotes et des rivières souterraines. Elle y est renouvelée toutes les semaines. On peut ainsi profiter d’une eau limpide quel que soit la saison. On la surnomme « lagune aux sept couleurs » car en fonction de sa profondeur, sa couleur varie. Un vrai plaisir pour les yeux !

Nous nous rendons au cours de l'après-midi à Los Rapidos.

Nous prenons la voiture pour nous rendre au restaurant « Los Rapidos Lagoon Club » à une dizaine de km de Bacalar. Nous ne sommes pas obligés de consommer mais nous devons en revanche nous acquitter de 50 pesos par personne pour accéder aux rapides. Nous voilà munis de notre éternel bracelet, preuve de notre paiement ! Il s’agit d’un endroit où la lagune se rétrécit pour former un canal de moins de 10 mètres de largeur. Des tables, des chaises, des hamacs sont installés en bordure du canal. Il est interdit de se badigeonner de crème solaire et de marcher sur les rochers qui se trouvent dans l’eau pour éviter de les détériorer.

Cet endroit est unique. Le courant est assez fort et deux cordes sont solidement arrimées sur les berges pour les nageurs qui ne sont pas très à l’aise. Une fois les rapides descendus, il ne nous reste plus qu’à remonter à pied sur la berge pour recommencer « l’opération ». On s’éclate comme des fous !

Il fait 40°, l’eau est chaude mais nous profitons de l’ombre et de la douceur de l’eau pour passer un excellent moment de détente autour de cervezas.

C’est en fin d’après-midi que nous regagnons Azul 36.

19 avril 2018

À nous les plages de la mer des Caraïbes ! 😁

Mahahual est un pittoresque petit village, campé à quelques kilomètres de Belize.

Comme lors de chaque arrivée, nous prenons possession de nos chambres d’hôtel. C’est reposant de savoir que nous n’avons pas à chercher un lieu pour dormir, pour nous doucher... On savoure encore pour quelques jours cette facilité de voyage.

L’hôtel est une nouvelle fois très bien situé à quelques dizaines de mètres de la plage. Les chambres sont juste ravissantes et disposent de petits balcons qui surplombent les bougainvilliers.

On est, encore une fois, très loin du tourisme de masse de la Riviera Maya. Pas de béton, pas de plage privatisée par les grands hôtels.

Nous déambulons sur le Malecon qui est exclusivement piéton. La promenade est bordée de petits restaurants fort sympathiques, de boutiques d’artisanat, de tables avec des nappes aux couleurs chatoyantes et de chaises savamment posées sur le sable fin et blanc. Des guitounes proposent des sorties plongée ou snorkel. Ambiance Caraïbes assurée…

On en profite aussi pour se baigner...

et même buller !

On se laisse convaincre par une heure et demie de snorkelling dans le lagon à la rencontre des coraux, des poissons 🐠 multicolores mais également des tortues marines. Nous voilà dans la lancha, affublés une nouvelle fois de nos masques, tubas et palmes. Une quinzaine de minutes après, nous sommes dans l’eau. Elle est chaude, claire et turquoise. L’objectif d’aujourd’hui est de voir les tortues et nous ne sommes pas déçus. Cinq énormes spécimens sont tranquillement installés à deux mètres de profondeur. L’une d’entre elles remonte parfois à la surface pour respirer. Quel bonheur de pouvoir les accompagner. Nous restons de très longues minutes à les observer. La plus grande carapace fait 1,20 m de long et nous semble bien imposante avec nos masques. Éric essaie de filmer avec la GoPro mais elle ne fonctionne pas. Zut ! Les souvenirs resteront dans nos mémoires et ne seront pas « imprimés ». Tant pis !

Nous avons un réel coup de ❣ pour ce petit village de Mahahual qui nous séduit par sa simplicité, ses hôtels à taille humaine et la beauté de ses eaux turquoise.