26 mars 2018. Santo Domingo de Tehuantepec - Cascades El Aguacero - San Cristobal de Las Casas
⏰ à 6 heures 30. On quitte notre parking sans déjeuner. La route « promet » d’être longue entre les deux villes. Aussi on décide de faire un arrêt à la cascade Aguacero (Éric, le clermontois d’hier nous a dit que c’était une halte agréable sur notre itinéraire). On emprunte une piste assez pentue et nous voici arrivés à la « caseta de cobro ». Après avoir payé les quelques pesos pour rentrer sur le site, on dévale environ 720 marches qui nous séparent de l’Eden. Les températures sont caniculaires et atteignent les 40°C. Je redoute déjà la remontée ! Arrivés dans le lit de la rivière, on poursuit notre rando en marchant tantôt sur les rives, tantôt dans l’eau. Cette fraîcheur nous fait un bien fou. On commence par entendre le bruit de la chute puis on la voit. Elle est vraiment splendide et se trouve dans un écrin de verdure encore préservé. Des dizaines de familles mexicaines viennent faire trempette dans l’eau limpide de la rivière. On escalade les rochers et on se retrouve sous la cascade. C’est tellement rafraîchissant ces « paquets d’eau » qui se déverse sur nos petits corps.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, il faut rebrousser chemin pour regagner chouchou, 720 marches plus haut...
Nous reprenons notre route.
Bienvenue dans l’état du Chiapas. San Cristobal de Las Casas est situé à 2 100 m d’altitude. On apprécie la fraîcheur de la soirée qui contraste avec la chaleur de la journée.
Comme dans toutes les villes du Mexique, toujours autant de difficultés pour dormir en sécurité. On se met en quête de trouver une posada pour les deux nuits à venir. C’est la semaine sainte et tout est « plein » C’est la Posada San Cris et ses deux adorables proprios qui nous accueillent pour 700 pesos petit déj inclus = 28 €). Chouchou prend place dans la cour intérieure ce qui est assez rassurant.
Un repas sur le pouce et nous regagnons la posada.
27 mars 2018. San Cristobal de Las Casas
Un énorme petit déjeuner nous est proposé dans le prix de la chambre. C’est repus que nous nous dirigeons vers le centre historique de la ville.
Pendant longtemps, San Cristobal de Las Casas a été la capitale du Chiapas. Elle a conservé tout son charme de ville coloniale : ruelles étroites et rectilignes, constructions basses et colorées aux fenêtres grillagées de fer forgé.
Nous sommes surpris de croiser dans ses rues de nombreux étrangers, notamment des routards de tous pays. De nombreux indiens descendent de leurs villages pour vendre leur artisanat, essentiellement des femmes de tous âges. Elles portent des tenues très colorées. Pour éviter les situations conflictuelles, on range notre Polaroïd. Ce n’est même pas la peine de leur demander une photo. De toute façon, c’est niet ! On en arrive à ne pas photographier les ruelles où les églises de crainte que l’une d’entre elles ne se trouve sur la photo et ne se sente offusquée. Ça en devient pénible !
Les rues sont bordées de restaurants, de boutiques de souvenirs et d’agence qui proposent toutes la même chose : la découverte des environs.
28 mars 2018. San Cristobal de Las Casas - Cascades El Chiflon - Lagune Tziscao
On quitte nos hôtes dès le petit déj avalé.
Rien de spécial... la routine... c’est à dire une route parsemée de topes et de trous qui finissent par avoir raison de notre légendaire patience.
Nous faisons une halte rafraîchissante à la cascade El Chiflon. Nous découvrons cet ensemble de trois cascades qui se déversent dans des vasques d’eau de couleur turquoise. Beaucoup de touristes mexicains se baignent (ce sont les vacances de la semaine sainte) ! Une montée de 45 minutes nous permet d’admirer les chutes d’eau.
Nous continuons notre route jusqu’à la tombée de la nuit.
Nous nous arrêtons dans un « camping » en bordure de la lagune Tziscao. L’endroit est calme et très agréable. Nos seuls voisins ont planté leur tente à une centaine de mètres. On installe notre tente de toit. Un garçonnet d’une dizaine d’années nous propose de faire un feu. Devant notre refus, il a les armes aux yeux. Non, ne pleure pas ! Allez, fais-nous un 🔥. Tout content, il se met à l’ouvrage, il va chercher du bois et des herbes sèches. Il est tout fier de lui. On lui offre un coca et on lui donne 40 pesos. Cinq minutes après, le feu est déjà éteint !
Écrire commentaire