Baja California Sur (BCS)

8 mars 2018. Mulege - La Paz

Nous découvrons ce matin l’endroit où nous sommes installés. À quelques mètres d’une plage de galets... C’est propre.

Depuis que nous avons passé la frontière, nos habitudes ont quelque peu changé. 

Vu les prix pratiqués, nous mangeons très souvent dans des gargottes de rue pour des sommes modiques : tacos accompagnés de salade de tomates, guacamole, oignons pour moins de 2 €. Certes, nous ne faisons pas de repas de communion mais vu les températures (+ de 30°C), cela nous satisfait pour l’instant. Nous avons toujours des fruits 🍇 🍉🍐🍊🍎🍌 dans Chouchou.

Après avoir enduré la rigueur du climat du continent nord-américain, nous apprécions la chaleur que nous offre le Mexique.

Nous croisons sur la route un camion jaune portant l’inscription DHL. Il s’agit de la société qui a acheminé nos injecteurs depuis le Royaume-Uni jusqu’à Kansas City pour un prix défiant toute concurrence (40 €) et dans des temps records (moins de trois jours). Nous espérons ne plus y avoir recours mais si jamais notre Chouchou fait des siennes...

Nous longeons les plages réputées pour être les plus belles de la Baja California 🤔. Bon, si le Petit Futé le dit, nous, on veut bien le croire ! 

Nous arrivons à La Paz, capitale de la BCS en fin d’après-midi.

Il nous faut trouver :

une laundry pour laver notre linge sale : 👍

un endroit pour prendre la douche : 👍 dans los sanitorios publicos de la ville. Propre, pas cher (1 € / douche), eau chaude sans limite de temps...

une connexion internet : 👎. C’est hyper laborieux. 

un coin pour pieuter après le repas : parking de magasin. Ca semble «  Safe ».

9 mars 2018. La Paz - Todos Santos

La nuit a été calme. 

Il nous faut ce matin réserver un cargo pour traverser la mer de Cortez.

Les navires partent de La Paz sur la Péninsule et arrivent à Mazatlan sur « le continent ».

Deux compagnies assurent la liaison :

• Baja Ferries : départs les mardi, jeudi et samedi à 20 heures - arrivée à 8 heures. Possibilité de réserver une cabine partagée. Prix 230 € pour nous 3 - repas du soir et petit déj inclus.
• TMC (Transport Maritime Californie) : départs plus fréquents à 17 heures - arrivée à 8 heures. Possibilité de passer la nuit chez nous si Chouchou est stationné sur le pont supérieur. Prix 200 € pour nous 3 - repas du soir et petit déj inclus.

Nous optons pour la seconde compagnie qui offre plus de choix quant aux jours de départ. Nous réservons pour le lundi 12. Aucun pré-paiement requis, il nous suffit d’être le jour J à l’embarcadère trois heures avant le départ.

Nous pouvons maintenant descendre vers la pointe de la Baja California en toute sérénité.

Les courses faites, nous décidons d’acheter un téléphone avec une carte SIM mexicaine afin de pouvoir communiquer avec la France plus facilement car les connexions internet ne sont pas folichonnes depuis que nous sommes au Mexique. Difficultés pour appeler et pour alimenter le blog ! On achète un appareil très très basique. Nous n’avons pas encore trouvé l’opérateur le plus intéressant et donc pas solutionné notre problème de téléphone !

Nous faisons route sur le sud de la péninsule après avoir récupéré la tonne de linge déposée la veille dans une laundry.

Nous voici arrivés dans la jolie petite ville touristique de Todos Santos. Elle n’a rien de vraiment mexicain puisque ce sont des artistes de Santé Fe aux Usa qui ont racheté des maisons en ruine et les ont retapées. L’atmosphère est relaxante. Des magasins d’artisanat et des galeries d’art bordent les ruelles.

La plage est sauvage et très propre. Nous apercevons des baleines qui, au loin, font des acrobaties. 

Nous passons un agréable après-midi dans un bar à siroter un coca en attendant le coucher de soleil sur la palmeraie.

Nous finissons notre soirée en mangeant des 🌮, attablés dans une gargotte de rue tenue par des mexicains. 

Nous rejoignons la 🏖 et fêtons l’anniversaire de Lou qui vient d’avoir deux ans. La forêt noire mexicaine est excellente et c’est repus que nous regagnons nos « appartements ».

10 mars 2018. Todos Santos - San José de Cabo

Nous partons vers l’extrême sud de la péninsule, l’endroit où l’océan Pacifique rencontre la mer de Cortez. 

Nous abordons la ville de Cabo San Lucas avec une légère appréhension. Il semblerait en effet que ce soit l’un des plus importants centres touristiques du pays, le royaume du « all inclusive ». Dès notre arrivée, nous redoutons « le pire ». Face à une mer bleu turquoise,  Cabo San Lucas subit surtout les effets pervers des grands centres touristiques : béton à outrance. La beauté naturelle de la baie est quelque peu entachée par la quantité de touristes et par les constructions qui ne sont pas toujours de très bon goût. L’attraction la plus courue reste l’arche de pierre, « L’Arco », qui marque la fin de la terre, l’endroit où s’achève la péninsule et se rejoignent les eaux de la Mer de Cortez et l’Océan Pacifique...

On ne peut même pas se poser. Pas de place pour stationner, aucun accès à la mer, privatisation des plages, chantiers innombrables. On avait prévu d’y passer un moment mais on décide de continuer notre route à la recherche d’un endroit un peu plus « tranquillo ».

C’est San José de Cabo, charmante petite ville coloniale, qui retient notre attention. 

C’est là que nous passerons la fin de journée sur la plazza central.

Nous trouvons refuge pour la nuit à proximité d’un complexe hôtelier après avoir obtenu l’autorisation du gardien de nuit. C’est à proximité de sa guitoune que nous nous endormons.

11 mars 2018. San José de Cabo - La Paz

On décide de retourner sur La Paz pour essayer de prendre le cargo un jour avant notre réservation. 

Les bords de route sont toujours et encore jonchés de détritus. 

Ce n'est pas tous les jours que l'on passe le Tropique du Cancer. Aussi, on ne pouvait qu'immortaliser ce moment !

En arrivant à l’embarcadère, on apprend qu’il n’y pas de départ le dimanche pour le continent. Ce n’est pas grave, nous allons profiter des belles plages de la mer de Cortez. 

La plage de Balandra à 25 kilomètres de La Paz, se trouve au bord d’une magnifique lagune d’eau salée qui accueille huit petites baies aux eaux turquoise et cristallines. L’endroit est absolument magnifique et vierge d’infrastructures. Une petite cabane vend quelques aliments et loue des kayaks.

Le parking et bondé. Il fait 40°C. Impossible de s’installer sur le sable, le ☀️ cogne trop. C’est donc sous notre store, bien à l’abri que nous mangeons. Cette plage semble être le lieu de rendez-vous des familles mexicaines de La Paz. Ambiance bon enfant et décontractée. 

L’eau est chaude et pour la première fois, nous en profitons pour faire une bonne marche dans ces eaux cristallines. 

De retour en ville, nous nous attablons dans un troquet et profitons de notre dernier coucher de soleil sur la Mer de Cortez. 

12 mars 2018. La Paz

On profite de cette petite matinée de repos pour se balader sur le Malecon, une agréable balade sur le front de mer. Quelques sculptures nous rappellent que nous sommes au pays des baleines...

Une bonne connexion internet nous permet de téléphoner en France et de mettre notre blog à jour.

À 13 heures 30 : direction le port de La Paz. 

Inspection en règle par les douaniers. Vérification de l’importation temporaire de Chouchou sur le sol mexicain. Ouverture de la porte arrière et de l’une des deux cantines de toit.

Pesage et mesurage de Chouchou. 

Achat des billets : 206 € pour nous trois. Les petits ne payent pas car ils ont moins de cinq ans ! 😁

Une petite heure après, c’est tout bon. On y go ! 

On se dirige vers la cale béante du San Jorge. 

Nous installons Chouchou sur le pont supérieur afin de pouvoir dormir 💤 à l’intérieur. Il est entouré d’énormes camions et de remorques.

On est très loin de la croisière s’amuse. Ce n’est pas un ferry mais un cargo. Les passagers ne sont donc pas des touristes mais des chauffeurs routiers !

17 heures 15 : on largue les amarres et on quitte le port de La Paz. La mer de Cortez est plate et on espère qu’il en sera de même pendant les quelques 15 heures de traversée.

Deux tacos 🌮, de la viande rôtie et du guacamole 🥑 et nous voilà installés pour la nuit. Il est 19 heures 45. On s’endort, bercés par le roulis mais surtout par le bruit des moteurs.