12 décembre 2017. Le storage
Douze kilomètres nous séparent de Las Vegas. C’est vers 9 heures que nous débarquons au public storage que nous avons réservé par téléphone quelques jours auparavant. Une jeune femme nous montre l’emplacement, couvert certes, qui doit accueillir notre Chouchou jusqu’au 20 février 2018. Il aura pour voisin des berlines pourries, des bateaux qui semblent avoir été abandonnés par leurs proprios. Aucune caméra de surveillance, pas de gardien de nuit. Il est hors de question qu’on le laisse là ! C’est juste... pas possible ! Il faut trouver autre chose. La jeune 👩🏻 et le jeune 👱🏻♂️présents trouvent un autre storage qui dispose de box fermés. C’est reparti pour une dizaine de km.
Personne à l’accueil. On attend. Le portail s’ouvre. Un gars avec le badge « Public storage » sur la poitrine arrive. Je vais à sa rencontre en franchissant le portail qui est en train de se refermer. C’est alors qu’une grosse femme arrive en criant comme une folle. Elle hurle. On ne comprend rien mais à voir sa tête, elle est très en colère. J’ai commis l’erreur de pénétrer dans l’enceinte du storage alors que le portail se refermait ! Quel sketch ! Une bonne prise de tête pour pas grand-chose. Le jeune avec le badge nous montre notre « garage ». C’est 👍, même si ça fait quelques centaines de 💵 de plus (450 $). Nous sommes un peu plus rassurés ! Chouchou ne passe pas en hauteur 🤔. On est obligé de vider les deux cantines, de les démonter et de les mettre à l’intérieur. La tente de toit ne passe pas non plus 🤨. On enlève la bâche et l’échelle. Ouf de soulagement ! Ça passe juste, mais ça passe ! 🙂
Le temps de tout ranger, il est 16 heures et une fois de plus, on a fait impasse sur le repas de midi. Direction le Travelodge, l’hôtel réservé depuis quelques semaines déjà.
Ce n’est pas un ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️ mais ça fera bien pour deux nuits. De plus, on n’est pas très loin du Strip, l’artère principale de Las Vegas.
Une quinzaine de minutes de marche et nous voilà dans la rue...
13 décembre 2017. Las Vegas
Ce matin, on conduit notre Chouchou dans ses quartiers d’hiver. Il est dans le garage. On lui fait des 😘 et on le quitte la boule au ventre.
Une heure et demie de marche et nous voilà sur le strip. On est bien loin des grands hôtels, de la foule et des animations. On s’aperçoit que Las Vegas est une ville de taille moyenne qui ressemble à n’importe quelle autre... avec son lot de misère.
Las Vegas est la plus grande ville de l’état du Nevada sans en être la « capitale » qui est Carson City. Elle est située au milieu du désert de Mojave, le plus aride des déserts nord-américains. Les mormons ont fondé la ville en 1855. C’était une bourgade agricole.
Elle a bien changé depuis. Elle est aujourd’hui la capitale mondiale du jeu et la deuxième ville du monde par sa capacité hôtelière (120 000 chambres) après Londres.
Bref, Las Vegas est une ville mythique des 🇺🇸. Ceux qui la visitent l’adorent ou la détestent.
En ce qui nous concerne, cela fait deux fois que nous y allons...
La ville présente deux visages, celui du jour et celui de la nuit, totalement différents.
Le jour, il y fait très chaud et le strip (= rue principale) est une succession de buildings.
C’est le moment idéal pour pénétrer dans les gigantesques hôtels qui bordent l’avenue : le César Palace et ses statues géantes, le Belagio, le Venetia et ses canaux intérieurs où naviguent des gondoles (pas donné - 115 $ pour deux pour douze minutes), le New York et sa statue de la liberté et évidemment le Paris avec sa Tour Eiffel, son Arc de Triomphe, et les quartiers si typiques de notre capitale. Mais bien d’autres encore. Les machines à sous sont toujours identiques mais les décos s’adaptent à l’établissement. Elles sont parfois très kitch mais peu importe, ça fait partie du folklore et du délire de Las Vegas.
La nuit, le spectacle est à l’extérieur. Les grands hôtels rivalisent d’ingéniosité pour attirer les touristes. Le strip s’illumine de mille feux et les jets d’eau font leur show. Des lumières qui clignotent, des écrans géantissimes, de la musique, quelques filles en tenue légère qui espèrent récupérer quelques 💵 pour une photo et une foule plus ou moins dense en fonction de la période de l’année (beaucoup plus de monde en septembre que mi-décembre).
L'émotion est moins palpable que lors de notre première visite certes, mais nous avons achevé la première partie de notre périple dans la folie de LV (pour ma part, un seul regret : celui de n'avoir pu assister au concert de Céline... Dion (bien sûr) qui ne se produit au Caesars Palace lorsque nous y sommes... ! 😩