Nous traversons des états peu touristiques et ruraux à souhait : Nebraska, Iowa, Missouri et Kansas. Les kilomètres s’enchaînent sans aucune difficulté. Les bivouacs se font soit dans des campgrounds primitifs à 5 euros, soit chez des particuliers.
On rencontre un chasseur muni de son arbalète et on lui demande où on peut passer la nuit dans le coin. Aussitôt, il nous dit s’appeler David et nous propose de venir nous installer sur son terrain situé à quelques 5 kilomètres. Sitôt dit, sitôt fait, on lui emboîte le pas. Il nous dit qu’il partira de chez lui vers 3 heures du matin (on n’a pas compris pourquoi) mais que si on veut rester plusieurs jours, no souci. Il nous fait un énorme 🔥 de bois et va se coucher. Nous nous installons entre un hangar, une carcasse de vieille bagnole et un petit étang. Tous nos sites de bivouac ne sont pas hyper hyper glamour mais le seul fait de trouver des américains si sympas, c’est pour nous un petit paradis. Il est 18 heures mais il fait déjà nuit. Un petit repas, une soirée autour du feu à faire griller des chamallows et… la vie est belle.
Nous partons le matin non sans avoir glissé un petit mot de remerciement sous la porte de David.
Une fois de plus, nous constatons en roulant qu'ici, le patriotisme n'est pas un vain mot ! Les ricains arborent même le « Stars and Stripes » sur leurs engins agricoles...
Ce matin, on va au garage Land Rover de Kansas City pour notre problème de plaquettes de freins. On croise les doigts pour qu’elles puissent être changées. Nous patientons dans la waiting room (☕️🍬🍪🍌🍎🥐🥃) en attendant le verdict. Impossible, ils ne trouvent pas de plaquettes de freins qui peuvent s’adapter sur Chouchou. Ok, ça c’est dit ! La seule soluce : les faire venir de 🇫🇷. On téléphone à Franck, notre mécano. Il doit en avoir à l’atelier et nous donnera les modalités d’envoi (délai et prix) demain. Un problème en passe d’être résolu.
C’est le cœur ❣ léger que nous continuons notre route vers Arrow Rocks.
Une cinquantaine d’habitants vivent à l’année dans ce petit village historique situé sur notre itinéraire. Aucun touriste, les boutiques sont fermées mais nous apprécions la quiétude des lieux. Nous prenons plaisir à déambuler dans les rues bordées d’habitations et de boutiques restaurées mais qui ont su conserver une grande partie de leur caractère du 19e siècle.
Il est 17 heures. Eric tourne la clef de contact et… Chouchou toussote gras… mais ne veut rien savoir😏. Deuxième tentative... 🙁. Troisième… 😩 Et enfin 😡. Il faut se rendre à l’évidence : on est en panne sur le parking d’une toute petite ville où il n’y a ni garage, ni épicerie, ni… Étant donné que la saison touristique est terminée, « il n’y a… rien ». Un jeune américain qui passe par là s’approche de nous. Il va voir au village si quelqu’un peut nous dépatouiller. Quelques minutes après, un papy arrive mais ne peut malheureusement trouver de solution à notre nouveau problème.
On va attendre demain matin, on y verra plus clair et on avisera. Le papy nous propose de nous héberger pour la nuit. Nous déclinons sa gentille proposition. On sort notre table et nos chaises. Un véhicule arrive, c’est un gars du parc qui sait que nous sommes en panne. Il nous propose aussi une chambre. On préfère passer la nuit avec notre Chouchou. Riz, côtes de porc, compote et biscuits, on ne va pas se laisser abattre pour si peu. On n’a pas eu d’accident, on n’est pas malade, en France, tout le monde va bien… alors on préfère en 🤣. Il est 20 heures 30, on est tranquillement installé à l’arrière de Chouchou. À demain !