Dimanche 15 mai 2017. D Day
Ca y est nous y sommes ! Un dernier bisou... un dernier « ce n'est qu'un au revoir » et nous voici dans le premier avion puis dans le second qui nous dépose à Toronto ! Bizarre, on doit récupérer nos sacs de soute. On récupère mon sac puis le tapis roulant s'arrête. Il a fini de déverser ses valises, ses sacs de toutes les couleurs, de toutes les formes, de toutes les tailles et... et notre second sac, il est où ? M.... alors, il ne manque plus que ça. On va au comptoir d'Air France pour expliquer le problème à notre interlocutrice qui ne pipe ni ne parle aucun mot de français ! Extraordinaire ! On est à la bourre pour notre prochain vol pour Halifax. Le document en poche nous courons comme des dératés dans l'aéroport de Toronto pour ne pas rater l'avion. Les minutes passent et le terminal B5 n'est toujours pas en vue ! On est mal. Après une course effrénée à slalomer entre les « obstacles » , nous arrivons transpirant devant la fameuse porte B5. Plus aucun passager. Seul un personnel semble attendre 2 retardataires. Ouf, on est sauvés, puants... mais sauvés ! Bon, il manque un bagage, OK, mais il en reste un, celui de Madame ! 3ème et dernier vol pour rejoindre notre destination finale, Halifax. C'est confiants que nous nous dirigeons vers le tapis roulant et il tourne, il tourne, il tourne puis, il s'arrête et là... stupéfaction, mon sac manque à l'appel lui aussi. Décidément, la poisse nous poursuit ! Mais la vie est belle, nous sommes arrivés et nous ne sommes pas à une culotte prés.
Eric dépose une autre réclamation au comptoir de la compagnie Westjet pendant que je vais récupérer la voiture de location. Quelle va être la surprise cette fois-ci ! Aucune, tout se passe à merveille. Une golf noire boîte automatique est mise à notre disposition. Ça promet, moi qui ne suis pas habituée à ce genre de véhicule.
Les 30 km qui nous séparent de notre motel se font sous une pluie battante et de nuit puisque il est quasiment 23 heures.
On tombe de sommeil, il y faut dire qu'il est 4 heures du matin en France.
Le matelas est un peu « moulégas » mais le motel est propre !
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